Plus de 14.000 artisans de boulangeries traditionnelles rejoignent le RNA

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La ministre Fatima Zahra Ammor a mis en avant l’importance des boulangeries traditionnelles dans le paysage de l’artisanat. Ces établissements, véritables piliers de la culture et de l’économie locale, bénéficient d’une attention particulière dans le cadre des efforts de préservation de l’artisanat traditionnel. Par conséquent, la loi 50.17, qui réglemente l’exercice des activités de l’artisanat, joue un rôle important dans ce processus, notamment en facilitant l’enregistrement et la reconnaissance officielle de ces artisans.

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Inscription au registre national de l’artisanat (RNA)

Dans cette optique, la ministre a révélé que près de 14.000 travailleurs des boulangeries traditionnelles se sont inscrits au RNA, marquant un pas important vers la formalisation de leur statut et l’accès à des avantages sociaux. Parmi eux, 12.000 bénéficient déjà de l’assurance maladie obligatoire (AMO), représentant un progrès pour le bien-être de ces artisans.

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Renforcement des structures organisationnelles

De plus, l’accent a également été mis sur la structuration des métiers de l’artisanat au sein de corporations à différents échelons (provinciaux, régionaux et nationaux). Cette démarche vise à créer un cadre plus cohérent et structuré pour le développement de l’artisanat, facilitant ainsi la coordination et l’élaboration de programmes spécifiques au secteur.

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Collaborations et sensibilisations

En outre, Fatima Zahra Ammor a mis l’accent sur l’importance de collaborer avec les différentes fédérations et organisations du secteur. Des réunions avec les acteurs des boulangeries traditionnelles ont été organisées pour les encourager à s’inscrire au RNA. Cette inscription est une porte d’entrée vers divers programmes de soutien gouvernementaux, tels que des accords de financement préférentiels avec les banques et des aides pour la réparation des dommages causés par des catastrophes naturelles, comme le séisme d’Al-Haouz.

Finalement, en préservant les boulangeries traditionnelles, le Maroc sauvegarde non seulement un patrimoine culturel, mais renforce également un secteur économique vital qui soutient de nombreux travailleurs et leurs familles.