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Madrid : l’Espagne et l’Europe rendent hommage aux victimes des attentats du 11 mars 2004

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En Bref

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Ce lundi, l’Espagne et l’Union européenne ont rendu un vibrant hommage aux 192 personnes de 17 différentes nationalités, tuées dans les attentats de Madrid il y a exactement 20 ans. En effet, ces attaques, les plus sanglantes en Europe après celle de Lockerbie en 1988, ont profondément marqué les esprits. Par ailleurs, la cérémonie, organisée par la Commission européenne et tenue à la Galerie des collections royales de Madrid, a vu la participation des souverains espagnols, le roi Felipe VI et la reine Letizia, ainsi que Ylva Johansson, commissaire européenne aux Affaires intérieures. En outre, l’événement coïncide avec la Journée européenne de commémoration des victimes du terrorisme.

Hommage et solidarité en mémoire du 11 mars

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné l’unité et la solidarité des 27 membres de l’UE face au terrorisme. Ainsi, la journée a été ponctuée de divers hommages, notamment un dépôt de gerbes à la Puerta del Sol par les autorités locales. De même, à Atocha, épicentre des attaques, un nouveau mémorial bleu cobalt a été inauguré, attirant passants et proches des victimes pour un moment de recueillement.

L’Espagne, habituée aux violences de l’ETA, a été profondément ébranlée le 11 mars 2004 par les attentats les plus dévastateurs sur son sol, attribués à Al-Qaïda. D’autre part, cette attaque sans précédent, survenue en plein cœur de Madrid à la gare d’Atocha, a marqué la première grande offensive du terrorisme en Europe.

Changement politique et justice post-attentats

Les explosions, qui coïncidaient avec la fin de la campagne pour les élections législatives espagnoles, ont bouleversé le contexte politique national. D’une part, le gouvernement d’alors, dirigé par le Parti populaire et José María Aznar, faisait face à la controverse pour son soutien à l’invasion de l’Irak aux côtés des États-Unis. Malgré les preuves pointant vers Al-Qaïda, le gouvernement persistait à accuser l’ETA, une stratégie qui a finalement influencé l’issue des élections en faveur des socialistes, dirigés par José Luis Rodríguez Zapatero, dans un contexte d’accusations de désinformation.

Suite à une longue enquête, 29 individus, principalement marocains, ont été jugés en 2007, avec 18 condamnations en appel. En conclusion, actuellement, trois personnes, dont deux Marocains et un Espagnol, purgeant des peines extrêmement longues, restent en détention, symbolisant les séquelles durables de cette tragédie dans l’histoire espagnole et européenne.

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