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La Haute autorité de la santé (HAS), établie comme une entité majeure dans le système de santé, se voit attribuer des responsabilités étendues, selon le dernier Bulletin officiel (BO). D’une part, elle est chargée de l’encadrement technique de l’assurance maladie obligatoire (AMO) et de l’accréditation des établissements de santé. D’autre part, elle joue un rôle crucial dans l’évaluation de la qualité des prestations de santé. Par ailleurs, elle offre des conseils stratégiques sur les politiques publiques de santé et élabore des guides de bonnes pratiques médicales, contribuant ainsi de manière significative à l’amélioration continue du secteur de la santé.
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Un cadre de supervision et d’évaluation
Parallèlement, cette autorité joue un rôle clé dans la supervision des accords entre les établissements de santé et la gestion des régimes de l’AMO, tout en maintenant l’équilibre financier du système. Elle intervient dans la résolution des litiges entre les acteurs de santé et assure une collecte rigoureuse de données pour une évaluation précise et continue du système. Sa mission s’étend également à l’évaluation périodique des médicaments, des produits sanitaires, et des pratiques médicales, consolidant ainsi son rôle de surveillance et d’amélioration continue de la qualité des soins.
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Structure et indépendance pour une efficacité optimale
À la tête de la HAS, un conseil présidé par un président, assisté de cinq vice-présidents et de dix conseillers, est en fonction. Élus pour cinq ans, avec possibilité de renouvellement unique, ces membres doivent rester indépendants, évitant tout lien, direct ou indirect, avec le secteur de la santé pour préserver l’intégrité du conseil. Par ailleurs, une commission scientifique, composée d’experts et proposée par le président, se concentre sur la gestion des crises sanitaires et effectue des recherches pertinentes. Le budget de l’instance, alimenté par des aides étatiques et d’autres sources, assure son bon fonctionnement.
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