Nadia Fettah, ministre de l'Économie et des Finances. © DR
Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, a annoncé que le portefeuille actif de la Banque africaine de développement (BAD) au Maroc compte actuellement 32 projets, représentant un engagement total de 3,2 milliards de dollars. Elle s’exprimait lors des Assemblées annuelles de la BAD à Abidjan.
Nadia Fettah a souligné que ce portefeuille est soumis à un suivi rigoureux, grâce à des revues périodiques de performance visant à améliorer la qualité des projets, tout en tenant compte de l’évolution du contexte économique. Cela permet également de mieux orienter les futures opérations de prêts et de dons.
Le Maroc, membre fondateur de la BAD, figure parmi les premiers bénéficiaires de son appui. À ce jour, plus de 150 projets ont été financés par la Banque, couvrant des secteurs clés comme le transport, l’eau et l’assainissement, l’énergie, l’agriculture, la protection sociale, la gouvernance et le secteur financier.
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Parmi les projets emblématiques soutenus figurent le complexe solaire Noor Ouarzazate, l’un des plus vastes au monde, et le port Nador West Med, considéré comme un hub maritime régional stratégique. La BAD a également contribué au développement des infrastructures de transport, renforçant ainsi la compétitivité du Maroc à l’échelle africaine et internationale.
Sur le plan social, la BAD a accompagné des réformes majeures dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la protection sociale.
Les interventions de la BAD s’inscrivent dans le cadre du document de stratégie-pays (DSP) 2024-2029, élaboré en concertation avec les autorités marocaines. Ce document se concentre sur deux axes prioritaires : la promotion d’une croissance inclusive à travers l’employabilité et l’entrepreneuriat, et la consolidation de la résilience économique grâce à des infrastructures durables.
La ministre a également rappelé que le Maroc, fort d’un droit de vote de 4,7%, siège au Conseil d’administration de la BAD et joue un rôle actif dans ses décisions. Le Royaume milite notamment pour le renforcement des fonds propres de la Banque afin d’amplifier son impact sur le développement du continent.
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