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Douze ans après la triple catastrophe – séisme, tsunami, accident nucléaire –, le Japon va commencer à rejeter en mer une partie de l’eau traitée issue de la centrale de Fukushima Daiichi à partir de fin août, a dévoilé le 7 août le quotidien japonais Asahi Shimbun, sans donner de date précise. Le gouvernement japonais prévoit de rejeter d’ici fin août 1,33 million de tonnes d’eau. Une mesure qui, malgré le feu vert de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) début juillet, suscite de vives inquiétudes.
Dans les tuyaux depuis 2018, mais régulièrement arrêté ou repoussé, le projet porté par la compagnie d’électricité de Tokyo, Tepco, avait finalement obtenu début juillet l’autorisation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Après plus de deux ans d’enquête, cinq missions sur le terrain et six rapports techniques, l’organisme avait conclu que ces rejets en mer étaient conformes aux normes de sûreté de l’agence et qu’ils n’auraient qu’un impact «négligeable sur la population et l’environnement», ouvrant ainsi officiellement la voie à la réalisation du projet. Un feu vert cependant accueilli avec scepticisme par certains membres de la communauté scientifique et avec animosité par de nombreux pêcheurs locaux qui craignent de voir leurs produits boudés par les consommateurs.
Le 11 mars 2011, les cœurs des trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi étaient entrés en fusion, laissant le nord-est du Japon dévasté. L’archipel a, en effet, été victime d’un violent séisme de magnitude 9,1 sur l’échelle de Richter, l’un des plus forts jamais enregistrés. Il provoque alors un tsunami atteignant plus de vingt mètres de hauteur par endroit. Déferlant sur les côtes, il endommage aussi et surtout la centrale de Fukushima Daiichi, située sur le littoral, et en particulier, son système de refroidissement, entraînant la fusion des cœurs des réacteurs un, deux et trois.
Depuis, des quantités astronomiques d’eau ont dû être utilisées pour refroidir quotidiennement les réacteurs endommagés tandis que des centaines de milliers de litres d’eau de pluie ou issues des nappes phréatiques se sont accumulées autour de la centrale. De l’eau radioactive que les autorités nippones avaient initialement décidé de stocker dans d’immenses réservoirs.
Premier problème : alors que 1.000 citernes ont déjà été remplies, soit 1,33 million de tonnes d’eau, les capacités de stockage atteignent aujourd’hui leur limite et arriveront à saturation d’ici 2024, alertent les autorités nippones. Second problème : dans cette zone à forts risques sismiques, un tremblement de terre pourrait provoquer des fuites de ces réservoirs.
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