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La 27ᵉ édition du Festival de Fès des musiques sacrées marquera son retour du 15 au 23 septembre. Le festival débutera avec une soirée d’ouverture le 15 septembre à 21h à Bab Al Makina, proposant un voyage exploratoire vers les racines de la musique andalouse. Zyriab, un poète, chanteur et musicien d’origine kurde, transportera le public jusqu’à la cour ommeyade de l’émir Abd al-Rahman II de Cordoue, présentant un spectacle qui rassemblera des artistes venant d’Ouzbékistan, d’Iran, de Syrie, d’Inde, d’Espagne, d’Égypte, d’Italie, d’Arménie, de France et du Maroc.
L’événement accueillera une variété d’artistes dans des lieux tels que Bab Al Makina, Dar Tazi et le jardin Jnane Sbile. Parmi les participants, Sami Yusuf (le 16 septembre), compositeur et musicien inspiré par l’universalisme, ainsi que Madalena (le 16 septembre), présentant un chœur de 23 femmes du pays d’Occitanie dirigé par Manu Théron. Ce dernier est le chanteur et créateur ayant mis en musique La Cantilène de Santa Maria Magdalena de Marseille, dont la partition avait été perdue il y a plus de deux siècles.
De plus, le public pourra découvrir Andalucia Gitana (le 17 septembre), une fusion des légendes du flamenco gitan avec les riches traditions du Maroc andalou et amazigh, ainsi que le Trio des Trois lignes (le 19 septembre), qui a imaginé un répertoire inédit mêlant des éléments des musiques savantes et populaires.
Quatre nuits soufies
Le programme comprendra également quatre nuits soufies prévues dans le jardin Jnan Sbil. Une expérience de « Live Cinéma » avec Vincent Moon (le 17 septembre) offrira une performance mêlant cinéma monté en direct, explorant un nouveau format hybride de relation avec le public.
Le Forum du festival, prévu le 16 septembre au Palais Al Madina, portera sur le thème « La quête de l’esprit Al-Andalus ». Selon un communiqué du festival, ce thème a été choisi pour son potentiel d’exploration dans de multiples domaines de la connaissance au fil des siècles. Deux axes seront abordés : l’universalité dans l’esprit d’Al-Andalus et l’humanisme dans cet esprit.
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