Siège de la Banque mondiale © DR
Pour la Banque mondiale (BM), «le Maroc fait partie des pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) qui sont les plus exposés aux risques géologiques et climatiques». L’organisation internationale explique que «l’urbanisation rapide et le changement climatique risquent d’accroître la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques» dans cette région.
Dans ce contexte, la BM prévoit la mise en œuvre de nombreux investissements pour contrer les catastrophes naturelles, et venir en aide à des millions de personnes. Ce projet sera réalisé en étroite collaboration avec la Direction générale de la météorologie (DGM), la Direction de la recherche et de la planification de l’eau (DRPE), ainsi que les quatre agences de bassin hydraulique et des provinces-pilotes.
Investissement pour les populations vulnérables
En raison de l’augmentation du risque climatique au Maroc, la BM cherche à aider 174.000 personnes à travers des investissements structurels. Elle vise aussi à assurer à près de neuf millions de personnes un dédommagement à la suite d’événements catastrophiques et à créer un fonds de solidarité au profit de près de six autres millions de Marocains considérés comme pauvres et vulnérables.
Dans cette optique, Achraf Hadine, chef du centre national de prévision des risques, précise que «le projet Vigirisque Inondation, piloté par la Direction de la gestion des risques naturels, a bénéficié d’un financement du Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles (FLCN) qui est appuyé par la Banque mondiale».
L’institution de Breton Woods estime que ces investissements renforceront le financement des actions visant à réduire les risques de catastrophe et à consolider le capital financier des populations exposées aux aléas de la nature.
D’autre part, dans un communiqué, la Banque mondiale souligne que deux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) ont été débloqués dans le cadre dudit projet. La même source ajoute que c’est la première fois que la BM sollicite la BIRD pour un financement.
Le Maroc dans tout ça
Selon la Banque mondiale, ce programme a permis au Maroc de mieux s’adapter au changement climatique et d’améliorer sa résilience aux catastrophes naturelles. Elle précise que le fonds de lutte contre les effets de catastrophes naturelles (FLCN) a aidé le Royaume à passer «d’un mécanisme d’intervention d’urgence à un fonds national de résilience».
Il est important de mentionner qu’en mars 2022, ce fonds a soutenu 180 projets de réduction des risques de catastrophes, grâce à une enveloppe de 304 millions de dollars, dont 111 millions cofinancés par le FLCN.
En février 2021, la première stratégie nationale de gestion des risques de catastrophes du Maroc (2021-2031) a été élaborée pour soutenir les efforts de la Direction de la gestion des risques naturels, récemment créée au sein du ministère de l’Intérieur. Plusieurs projets ont été mis en place dans le cadre de cette stratégie, dont un plan d’action prioritaire (2021-2023) et à un plan d’action opérationnel (2021-2026) qui compte 18 programmes et 57 projets.
Plusieurs pays, outre le Maroc, font face aux effets du changement climatique, qui se traduisent par de longs et fréquents épisodes de sécheresse, des inondations et des incendies. Le programme initié par la Banque mondiale intervient ainsi pour aider les populations défavorisées à faire face à ces catastrophes.
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