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Il y’en a partout ! Des chiens et chats errants. Si seulement n’étaient-ils qu’errants. Ces pauvres bêtes sont atteintes de la rage. Et les dispositions pour les prendre en charge ne sont pas encore suffisantes.
Peut-être le sujet intéressera-t-il les concernés, maintenant que la population est victime de ces animaux. «Regroupés en meutes, ils ont récemment attaqué plusieurs personnes, entraînant même la mort de certaines victimes suite à des infections par la rage», rapporte notre confrère Consonews. Rien que dans la préfecture de Moulay Rachid, un centre hospitalier a recensé 120 cas de morsures de chiens au cours des deux derniers mois. Soit une moyenne de deux cas par jour.
Casa-Environnement s’active
Des campagnes de capture des chiens et chats errants ont été lancées par les autorités. Objectif : les envoyer vers des zones désignées. Mais rien n’y fait. Ils sont toujours très nombreux. Et ce fléau semble prendre de l’ampleur. Le média économique rappelle qu’en ce début de mois de Ramadan, un homme a perdu la vie après avoir été mordu par un chien dans le quartier de Wafaa de la préfecture de Moulay Rachid. Outre cela, des chiens errants ont été retrouvés en train de déchiqueter le cadavre d’un cheval et d’autres animaux. Ce qui soulève la possibilité de la présence de la rage parmi ces animaux. Ils sont d’autant plus nombreux dans les quartiers populaires, près des marchés et des écoles.
Lire aussi : Quelle gestion pour les chiens errants au Maroc ?
Casa-Environnement annonce, à ce propos, que ses équipes effectuent tous les jours un ramassage de 80 à 100 animaux. Ces campagnes concernent des zones telles que Dar Bouazza, Lahraouyine et Bouskoura. Toutefois, ce fléau mérite une plus grande attention. Il est nécessaire d’intégrer les autorités locales, afin de proposer aux casablancais une solution rapide et pérenne. Marcher à pied ne sera plus aussi aisé qu’auparavant… si l’on peut réellement parler d’aisance à Casablanca !
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