Adoption d’un projet de loi pour l’annulation des arriérés CNSS
La chambre des conseillers © MAP
A
A
A
A
La Chambre des conseillers a franchi une étape majeure, adoptant à l’unanimité mardi le projet de loi N° 41.23. Cette loi annule les dettes impayées accumulées auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), concernant le régime AMO. Elle cible principalement les professionnels, travailleurs indépendants et non-salariés exerçant en privé.
Lire aussi : 2e Chambre : adoption d’un projet de loi pour l’aide sociale directe
Résolution des problèmes de paiement de cotisations
Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, a mis en lumière les défis pratiques rencontrés lors de la mise en œuvre de l’AMO. Il a particulièrement souligné l’irrégularité des paiements de cotisations. Par conséquent, cette situation a mené à l’accumulation de dettes considérables. Toutefois, ce projet de loi a pour objectif de remédier à ces problématiques, contribuant ainsi au renforcement du système de protection sociale.
Par ailleurs, le ministre a précisé que cette initiative offrirait aux assurés l’opportunité de régulariser leur situation. En résultat, ils pourraient bénéficier de la couverture maladie, et ce, pour eux-mêmes ainsi que pour leurs ayants droit. De surcroît, le projet incite au paiement régulier des cotisations, assurant ainsi une meilleure stabilité du système de protection sociale.
Lire aussi : CNSS : contrôle des droits aux prestations pour les enfants
Conditions d’éligibilité à l’amnistie
Environ 1.326.132 assurés principaux bénéficieront de cette amnistie, pour un montant total de 3,285 milliards de DH (MMDH). Pour être éligibles, les assurés doivent avoir omis de payer leurs cotisations pendant au moins trois mois avant la publication de la loi. De plus, ils doivent régler leurs cotisations dans une période déterminée après cette publication.
Le projet inclut une période probatoire de trois mois. Cette période commence après le début des paiements de cotisations. L’objectif est d’évaluer la conformité des bénéficiaires.
Société - Entre financements européens et domination des ONG internationales, la gouvernance migratoire au Maroc révèle un partenariat déséquilibré. Une enquête montre comment les acteurs locaux restent marginalisés malgré leur rôle décisif sur le terrain.
Ilyasse Rhamir - 21 novembre 2025Société - Découvrez la nouvelle plateforme pour le suivi des décès maternels, lancée par le ministère de la Santé à Rabat.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Politique - Le Procureur général du Roi présente des changements clés pour les parquets du Royaume. Découvrez les implications essentielles.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025