UKRAINE-RUSSIE : le point sur la situation au 1er mars
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- L’expulsion de la Russie du Conseil de sécurité de l’ONU figure parmi les «options» sur la table, a déclaré mardi un porte-parole du premier ministre britannique Boris Johnson. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a également suggéré mardi d’exclure Moscou dudit Conseil après l’invasion russe en Ukraine, dans une allocution vidéo devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. L’article 5 de la Charte des Nations unies prévoit la suspension d’un État : “Si un Membre de l’Organisation enfreint de manière persistante les principes énoncés dans la présente Charte, il peut être exclu de l’Organisation par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité.” Cela n’est pourtant jamais arrivé.
- Dans son adresse au Parlement européen, ce mardi à midi, le président ukrainien a réclamé l’intégration «sans délai» de son pays à l’Union européenne (UE) à la suite de l’invasion russe et a demandé aux Européens de «prouver qu’ils sont avec l’Ukraine». Volodymyr Zelensky avait demandé, hier, à ce que son pays puisse bénéficier d’une «procédure spéciale» pour rejoindre les Vingt-Sept. Kiev devrait déposer très prochainement une demande officielle d’intégration. Cependant, l’intégration rapide dans l’UE semble exclue.
- Moscou a annoncé mardi que ses forces armées poursuivront leur offensive en Ukraine «jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints». Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a évoqué une fois de plus la «démilitarisation» et la «dénazification» de l’Ukraine, affirmant que l’armée russe «n’occupe pas l’Ukraine», que l’Occident «cherche à utiliser le peuple ukrainien» contre Moscou et accusant une fois de plus l’armée ukrainienne de se servir des civils comme de «boucliers humains».
- Plus de 677243personnes ont afflué vers les pays voisins, et un million de personnes déplacées à l’intérieur de l’Ukraine fuyant l’invasion russe, a indiqué le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) mardi en fin d’après-midi. Face à cette détresse humanitaire, l’ONU et ses organisations partenaires ont lancé mardi un appel d’urgence pour lever 1,7 milliard de dollars afin de venir en aide au pays. La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a également promis, dans un discours devant les eurodéputés à Bruxelles mardi, d’engager au moins 500 millions d’euros du budget européen pour «faire face aux conséquences humanitaires de cette guerre tragique, tant dans le pays [en Ukraine] que pour les réfugiés».
- Au sixième jour de l’opération d’invasion russe, l’armée ukrainienne fait face à une offensive majeure des forces russes à Kiev, Kharkiv, le port de Marioupol et d’autres villes du pays. La capitale ukrainienne se prépare à des assauts d’ampleur. Des blindés russes s’étendent sur 60 kilomètres au Nord en direction de Kiev. La tour de télévision de la capitale a été bombardée cet après-midi. L’armée russe, quant à elle, a appelé les civils vivant à proximité des infrastructures des services de sécurité ukrainiens à Kiev à fuir, dans la perspective de frappes imminentes. Le centre de Kharkiv, deuxième ville du pays, a été bombardé et la préfecture régionale touchée. Des combats ont également eu lieu lundi à Okhtyrka, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Kharkiv. La ville de Marioupol, ville portuaire sur la mer d’Azov, dans l’est de l’Ukraine, est quant à elle sans électricité suite à une offensive russe.L’objectif étant, selon le chef des séparatistes prorusses du territoire de Donetsk, d’encercler dans la journée cette ville stratégique.
- Le président ukrainien dénonce un «crime de guerre». Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne, a déclaré que les bombardements russes à Kharkiv «viol[aient] les lois de la guerre». Alors que Moscou affirme ne pas viser les zones civiles, l’Ukraine a, elle, annoncé que 350 civils étaient morts depuis le début de l’offensive russe et que des quartiers résidentiels sont bombardés. Saisie par Kiev, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a exhorté mardi Moscou à «s’abstenir de toute attaque militaire contre des civils et des biens de caractère civil» en Ukraine. Il s’agit «des locaux résidentiels, des véhicules d’urgence» et tout spécialement «des écoles et des hôpitaux» ou des «véhicules de secours» sur «le territoire attaqué ou assiégé par les troupes russes», détaille la Cour dans un communiqué.
- Le ministre de l’économie français, Bruno Le Maire, a affirmé ce mardi que l’Union européenne (UE) allait «provoquer l’effondrement de l’économie russe» à travers les sanctions économiques. Il ajoute que «le rapport de force économique et financier est totalement en faveur de l’UE, qui est en train de découvrir sa puissance économique». Très vite, l’ancien président russe Dmitri Medvedev a répondu – sans le nommer – sur Twitter : «Attention à votre langue, messieurs ! Et n’oubliez pas que, dans l’histoire de l’humanité, les guerres économiques se sont bien souvent transformées en guerres réelles».
- La communauté internationale continue de sanctionner le sport russe. La majorité des fédérations sportives ont désormais exclu les sportifs ou les équipes russes de leurs compétitions. Dernières en date, la fédération internationale d’athlétisme bannit les sportifs russes et l’Union internationale de patinage (ISU) a décidé, mardi, de l’exclusion des patineurs russes. Aussi, la FIFA et l’UEFA ont annoncé, dans la soirée du lundi 28 février, la suspension de l’équipe nationale de Russie et les clubs russes de football jusqu’à nouvel ordre par solidarité avec l’Ukraine. La Russie est de ce fait exclue de la Coupe du monde de football au Qatar 2022. Le Comité international olympique (CIO) avait lancé le mouvement, lundi.
- Pour la première fois, les Vingt-Sept vont faciliter la délivrance d’armes létales, y compris des avions de combat, en débloquant 450 millions d’euros pour l’envoi d’une assistance militaire à Kiev. Toutefois, le ministère des Armées a précisé lundi soir à la presse qu’il n’y aura pas de communication supplémentaire, car «la France, comme la plupart des Alliés, ne souhaite pas exposer ces convois».
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