Catastrophes naturelles : un plan d’action national dévoilé

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Le ministère de l’Intérieur a dévoilé ce jeudi lors du conseil de gouvernement son plan d’action national 2020-2030 de gestion des risques de catastrophes naturelles. Noureddine Boutayeb, ministre délégué auprès du ministère de l’Intérieur, a déclaré que ce plan d’action national détermine 4 types de catastrophes naturelles sur lesquelles il faudra travailler : les tsunamis, l’érosion du sol, les séismes, et les inondations. Des catastrophes naturelles qui ont été choisies selon les spécificités géographiques, climatiques et géologiques du pays.
Boutayeb précise qu’avec ses 3.500 km de façade maritime, une dynamique tectonique accrue, et une météorologie variée et très changeante, les risques de catastrophes naturelles sont élevés au Maroc. Ainsi, ce plan de sauvetage vise à protéger la vie et les biens des citoyens contre les effets des catastrophes naturelles, à réduire la vulnérabilité vis-à-vis des risques de catastrophes naturelles et à renforcer la capacité de la population et des provinces pour y faire face en vue de garantir le développement durable, a-t-il rappelé.
Un large programme
Le plan d’action national contre les catastrophes naturelles s’articule autour de cinq axes, répartis en 18 programmes et 56 projets. En premier lieu, un programme de travail préliminaire (2020-2022) a été fixé pour planifier les projets et programmes en question (parties prenantes, budget, durée de l’exécution…, etc.). Ensuite, un programme de travail complet (2020-2025) sera dédié à l’exécution des projets planifiés. Parallèlement, un mécanisme de suivi sera mis en place afin d’évaluer l’état d’avancement des projets et chantiers. Une commission ministérielle pour le suivi des risques liés aux catastrophes naturelles sera également créée et sera sous la présidence du Chef de gouvernement.
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Le plan d’action (2020-2030) vise à renforcer la résilience du pays face aux bouleversements de la nature dans un contexte mondial où le réchauffement climatique est devenu une menace pour l’humanité.
68% des Marocains pensent que le changement climatique est une urgence mondiale
Une étude récemment menée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec l’Université d’Oxford dans 50 pays abritant plus de la moitié de la population mondiale, révèle que 68% des Marocains se disent inquiets et considèrent le changement climatique comme une urgence mondiale.
L’enquête ressort, de plus, que les répondants souhaitent l’adoption de politiques climatiques plus ambitieuses que celles appliquées actuellement dans six domaines d’action: l’énergie, l’économie, les transports, l’agriculture et l’alimentation, la nature et la protection des personnes.
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Ainsi, 44% des Marocains recommandent d’utiliser des techniques agricoles respectueuses du climat, 44% souhaitent utiliser l’énergie solaire, éolienne et renouvelable, 47% veulent conserver les forêts et les terres, 44% sont pour des voitures et des bus électriques plus propres, ou des vélos. L’étude révèle également que 44% des Marocains préconisent l’investissement dans les entreprises et les emplois verts, 39% souhaitent installer davantage de systèmes d’alerte rapide en cas de catastrophe, 34% pensent qu’il faut garder l’océan et les voies navigables en bonne santé et 31% veulent faire payer aux entreprises leur pollution.
Rappelons que le Maroc a connu dans son histoire des événements tragiques liés aux catastrophes naturelles dont les plus marquants restent le séisme d’Agadir en 1960 qui a fait entre 12.000 et 15.000 morts, les inondations de la vallée d’Ourika en 1995 qui ont fait plus de 230 morts et le tremblement de terre d’Al Hoceima en 2004 qui a fait 629 morts.
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