«Kolonamaak», nouvelle plateforme dédiée aux femmes victimes de violence

A
A
A
A
L’Union nationale des femmes marocaines (UNFM), présidée par la princesse Lalla Meryem, a lancé une plateforme numérique d’écoute et d’accompagnement «Kolonamaak». Mise en place sur instructions de la princesse, elle est dédiée aux femmes et filles en situation de vulnérabilité, «afin d’améliorer leurs conditions et de protéger leurs droits de toute violation».
Initiée en partenariat avec le ministère de la Santé, le ministère de la Solidarité, de la femme, de la Famille et du Développement social, la DGSN, la présidence du Ministère public, la Gendarmerie royale, l’OFPPT, Poste Maroc et l’Anapec, la plateforme vise à faciliter le signalement des abus ou violences et à orienter les victimes vers les autorités compétentes. «Kolonamaak» offre un service d’aide, d’écoute et d’orientation 24 h/7 j via une ligne téléphonique directe, en appelant le numéro 8350. Le service est disponible depuis mercredi 29 janvier à 17 h. L’initiative fournit également une application mobile gratuite, disponible sur l’AppStore et le PlayStore, permettant de localiser le téléphone de la victime pour lui apporter l’aide nécessaire et l’orienter vers la plateforme d’écoute. La plateforme aidera non seulement les victimes de violences physiques, morales ou sexuelles en les orientant vers l’autorité compétente, mais aussi en leur offrant des conseils sur les possibilités d’emploi, de formation ou de création d’entreprise ou de projets générateurs de revenus aux niveaux local et régional.
Notons qu’en décembre 2019, le Haut-Commissariat au plan (HCP) a partagé des statistiques, après avoir mené une enquête de six mois, sur les circonstances et les conséquences de la violence contre les femmes et les filles. L’enquête a révélé que sur 13,4 millions de femmes âgées de 15 à 74 ans, plus de 7,6 millions ont subi au moins un acte de violence au cours des 12 mois précédents. Selon le rapport, les femmes sans emploi et moins instruites sont les plus touchées par la violence domestique.
Société - Découvrez la nouvelle plateforme pour le suivi des décès maternels, lancée par le ministère de la Santé à Rabat.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Politique - Le Procureur général du Roi présente des changements clés pour les parquets du Royaume. Découvrez les implications essentielles.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La coordination syndicale du secteur de la santé refuse toute rencontre avec le ministère tant qu’un calendrier précis n’est pas fixé pour valider les décrets liés à l’accord du 23 juillet 2025.
Ilyasse Rhamir - 19 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025