Écoles privées : la reconnaissance par l’État « a faussé le marché »

A
A
A
A
Dans son dernier rapport sur le diagnostic du secteur privé au Maroc, la Banque mondiale estime que « la massification de l’enseignement supérieur au Maroc a exercé une forte pression sur les universités publiques, dont les capacités en termes de qualité et de quantité ne correspondent pas à la demande sociale ».
La banque rappelle que le Maroc reste loin de son objectif de 2010. En 2016-2017, à peine 5 % des 825 000 étudiants ayant accédé à l’enseignement supérieur ont été inscrits dans le privé.
« Le secteur privé ne représente que 5,3 % des effectifs d’élèves, loin de l’objectif national de 20 % fixé par la Charte nationale d’éducation pour 2010. »
La Banque Mondiale a ajouté que la nouvelle règlementation relative à la reconnaissance par l’État, introduite en 2014, « a faussé le marché tant pour les acteurs existants que pour les nouveaux, affectant l’inscription des étudiants dans les établissements privés ».
La Banque mondiale appelle à la révision de ce système et donne des recommandations pourle relancer:
« – L’environnement règlementaire devrait être amélioré afin d’uniformiser les règles de concurrence.
– Le gouvernement, par l’entremise des entreprises publiques, devrait cibler les segments du marché qui ne sont pas desservis par le secteur privé et qui pourraient contribuer à la prestation d’un service public.
– Les inscriptions dans le secteur privé seraient probablement plus nombreuses si les instruments de financement étaient plus largement mis à la disposition des étudiants, notamment par le biais de bourses d’études fondées sur le mérite.
– Les établissements publics et privés devraient être invités à publier les données sur les résultats et la satisfaction des élèves de leurs différents programmes ».
Société - Entre financements européens et domination des ONG internationales, la gouvernance migratoire au Maroc révèle un partenariat déséquilibré. Une enquête montre comment les acteurs locaux restent marginalisés malgré leur rôle décisif sur le terrain.
Ilyasse Rhamir - 21 novembre 2025Société - Découvrez la nouvelle plateforme pour le suivi des décès maternels, lancée par le ministère de la Santé à Rabat.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Politique - Le Procureur général du Roi présente des changements clés pour les parquets du Royaume. Découvrez les implications essentielles.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025