Frais de scolarité : fini l’anarchie dans le privé !
Des élèves dans une école primaire © DR
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Une évolution majeure est prévue pour la rentrée scolaire, mettant fin à la controverse persistante autour des augmentations fréquentes dans le secteur de l’enseignement privé. Cette transition concerne la mise en place d’un contrat qui définira en détail les obligations financières que les parents d’élèves devront assumer ainsi que les conditions d’augmentation possibles. Établi par la tutelle, ce contrat sera obligatoire dans tous les établissements privés.
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Un document contractuel entre les parents et les écoles
Le contrat préparé par les services du ministère de l’Éducation nationale sera signé par les familles et les établissements d’enseignement privé. Ce contrat détaillera les frais d’inscription et les conditions d’augmentation, assurant ainsi les droits de toutes les parties concernées. Si ces conditions ne sont pas remplies, l’augmentation ne pourra pas avoir lieu. Il a également ajouté qu’une augmentation sans raison valable serait considérée comme de la cupidité et devrait être éliminée. Ceci intervient à un moment où certaines écoles privées ont annoncé de nouvelles augmentations à partir de la prochaine rentrée scolaire. La Fédération de l’enseignement privé au Maroc avait déjà confirmé que ces augmentations ne sont pas uniformes et font partie des initiatives prises par certaines institutions. Le sujet des augmentations fréquentes dans certaines écoles privées suscite beaucoup de débats, surtout dans le contexte économique actuel où les citoyens font face à une inflation des prix, ce qui alourdit la charge des familles à revenu moyen.
Benmoussa se saisit du dossier
Interpelé au sujet des augmentations des écoles privées à maintes reprises par les parlementaires sous la coupole, le ministre Benmoussa bottait en touche. Il évoquait à chaque fois le cadre réglementaire actuel qui gouverne l’enseignement privé, soulignant que le ministère de tutelle se trouvait dans l’incapacité d’exercer un contrôle direct sur la régulation et la supervision des frais de scolarité. Le ministre se contentait de dire que son département maintenait une vigilance constante en envoyant des délégations d’inspection aux établissements concernés. Toutefois, lors de ses dernières prises de parole sur cette délicate question, Chakib Benmoussa a souligné que l’enseignement privé est influencé par des préoccupations de rentabilité, étant donné que ces institutions relèvent du secteur privé. En grand diplomate, il a ajouté que cela ne compromet pas la mise en application des lois ni la supervision et le contrôle pédagogique.
Parallèlement, Benmoussa a annoncé que son ministère travaille sur l’élaboration d’un cadre réglementaire spécifique pour l’enseignement privé. Ce cadre tiendra compte de toutes les propositions et recommandations présentées par les parties concernées. La révision des cahiers des charges et la création d’un statut régissant les règles internes des établissements privés seront entreprises conformément à ces nouveaux textes. Ce processus permettra notamment d’améliorer les relations entre les établissements privés et les familles.
L’intervention du ministère de l’Éducation nationale est salutaire. Le ministre est conscient du rôle crucial que joue l’enseignement privé au sein du système éducatif, malgré le fait que seulement 14% des élèves y sont inscrits. Mais force est de constater que les performances obtenues dans les établissements privés surpassent celles du secteur public, témoignant des efforts considérables déployés dans ce domaine. Les établissements d’enseignement privé attirent environ 1,1 million d’élèves au total, dont environ 37.000 sont inscrits dans des établissements relevant de systèmes étrangers au Maroc, ce qui représente 0,5% de l’ensemble des élèves. Par ailleurs, les établissements d’enseignement privé emploient plus de 104.533 personnes au total, dont 54.557 sont des enseignants, 32.447 sont chargées de taches de service telles que le transport, la surveillance et le nettoyage, et 17.529 sont des administrateurs et des superviseurs pédagogiques.
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