Le journal Al-Omq Al-Maghribi réagit aux propos diffamatoires de Abdelilah Benkirane
Al-Omq Al-Maghribi a reçu avec étonnement les propos diffamatoires émis par le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane. DR
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Le journal Al-Omq Al-Maghribi a reçu avec grande surprise et étonnement les propos diffamatoires émis par le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) et ancien chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, à l’encontre de son confrère Khalid Fatihi, directeur de la rédaction du journal. Ces propos contiennent des accusations infondées et des expressions humiliantes, telles que le qualifiant de « journaliste payé », après une interview professionnelle qu’il a réalisée avec Idriss Azami, président du conseil national du parti.
Suite à une réunion tenue par la direction de la publication et de la rédaction du journal ce lundi matin, Al-Omq Al-Maghribi annonce à l’opinion publique nationale ce qui suit :
1. Solidarité totale avec le directeur de la rédaction du journal Al-Omq Al-Maghribi, et condamnation des propos provocateurs et humiliants prononcés par Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD, à l’encontre de Khalid Fatihi. Ces propos incluent des insultes, des diffamations et des calomnies à l’encontre d’un journaliste dont le seul tort est d’avoir mené une interview professionnelle en respectant les règles de l’éthique avec le président du conseil national du Parti de la justice et du développement. Il est à noter que la gestion de cette interview a été la même qu’avec tous les précédents invités, dont le porte-parole du gouvernement.
2. Recours à la justice, en tant que garant de la vérité, pour obtenir réparation contre les accusations graves formulées par Abdelilah Benkirane lors d’une réunion de son parti à Fès, diffusée en direct, contre le directeur de la rédaction du journal Al-Omq Al-Maghribi, ce qui a causé un préjudice moral et psychologique important à Khalid Fatihi et à sa famille.
3. Remerciements et reconnaissance à la campagne de solidarité étendue et à l’élan professionnel admirable exprimé par la presse marocaine envers Khalid Fatihi contre les propos diffamatoires de Abdelilah Benkirane.
4. Annonce d’un boycott des activités d’Abdelilah Benkirane, jusqu’à ce que le Parti de la justice et du développement soit dirigé par un secrétaire général qui respecte lui-même et ses collègues et qui fait preuve de responsabilité politique et éthique.
5. Confirmation du maintien d’une relation professionnelle et responsable avec le Parti de la justice et du développement, et ce, avec une distance égale envers tous les partis politiques nationaux.
6. Appréciation de la réaction positive et distinguée de Dr. Idriss Azami, président du conseil national du Parti de la justice et du développement, et reconnaissance pour sa grande ouverture d’esprit et sa participation au programme « Nabdh Al-Omq », ainsi que pour son évaluation du dialogue après l’émission diffusée le vendredi 20 décembre 2024.
7. Appréciation des positions de nombreux responsables au sein de l’instance exécutive du Parti de la justice et du développement, anciens ministres et membres du parti, qui ont désavoué les propos diffamatoires de Benkirane et ont confirmé que ces propos ne reflètent que la position personnelle de Abdelilah Benkirane et ne représentent pas la position officielle du Parti de la justice et du développement.
8. Confirmation que cette attaque injustifiée de Abdelilah Benkirane contre le directeur de la rédaction du journal « Al-Omq Al-Maghribi » n’aura pour effet que de renforcer la détermination et la volonté du journal à poursuivre sa mission et son devoir professionnel de rechercher la vérité. Cette attaque ne les dissuadera pas de défendre leur droit à l’accès à l’information, un droit garanti par la Constitution.
En conclusion, le média déclare qu’il restera fidèle à ses principes, en défendant le professionnalisme et la liberté de la presse, sans peur ni recul face aux tentatives de porter atteinte à l’honneur des journalistes et à la crédibilité des médias.
Société - Les violences, destructions et incendies lors de manifestations non autorisées ne sont pas assimilées à la liberté d’expression mais à des crimes graves, sévèrement punis par la loi marocaine, allant jusqu’à la réclusion à perpétuité.
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