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La transition Trump-Biden dans l’impasse

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Le président sortant Donald Trump compte contester les résultats des élections présidentielles aux États-Unis. Une situation qui inquiète « l’élu du peuple », Joe Biden. Ce dernier, qui continue de recevoir des félicitations de nombreux dirigeants étrangers, n’a pas caché ce mardi 10 novembre 2020 que la position de Trump était une «source d’embarras».

Le feuilleton Trump-Biden est visiblement loin d’être terminé. Interrogé mardi par un journaliste sur la position de Donald Trump, qui refuse de reconnaître sa défaite, Joe Biden a déclaré sans langue de bois : «je pense que c’est une source d’embarras, honnêtement. Je crois que cela ne servira pas l’héritage du président, mais le fait qu’ils (les républicains) ne veulent pas reconnaître à ce stade que nous avons gagné n’a pas beaucoup d’impact sur notre programme».

Le président Biden souligne avoir déjà enclenché la transition, en expliquant notamment travailler à la composition de son futur gouvernement, rapporte RFI. Biden continue de recevoir les messages de félicitations des dirigeants de plusieurs pays, tels que le président turc Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre britannique Boris Johnson, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron, ou encore le Premier ministre irlandais Micheal Martin.

«Nous allons gagner», affirmeTrump

Seul au monde (ou presque),Donald Trump refuse de baisser les bras. Sur son compte Twitter, le président écrit en lettres capitales «WE WILL WIN» (Nous allons gagner), avant d’ajouter : «nous avançons à grands pas. Les résultats commenceront à tomber la semaine prochaine». Trump fait référence à l’ouverture d’une enquête par le ministre de la Justice sur d’éventuelles irrégularités dans le scrutin.

De son côté, Mike Pompeo, Chef de diplomatie de Donald Trump, a promis une «transition en douceur vers une seconde administration Trump», rapporte France24. La même source indique que cette formule a fait sourire Joe Biden lorsqu’on lui a demandé de la commenter. «L’ensemble du Parti républicain, à quelques exceptions près, est légèrement intimidé par le président en exercice, mais il n’y a qu’un seul président à la fois», a répondu Biden.

Nul doute que la polémique risque d’enfler lors des prochaines semaines avant le 20 janvier 2021, date d’investiture officielle de Joe Biden à la Maison-Blanche.

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