Les relations Maroc-USA plus étroites que jamais

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Les relations bilatérales Maroc-USA, plus étroites que jamais

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Dans le cadre d’une tournée diplomatique qui a commencé au Liban et qui prendra fin au Royaume-Uni, David Schenker, secrétaire d’État adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, s’est rendu ce lundi 19 octobre au Maroc. Il a ainsi rencontré à Rabat Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères, et a affirmé que son pays salue les efforts du Royaume visant à soutenir les Nations Unies en Libye ainsi que le «leadership continu et précieux du roi Mohammed VI dans les questions d’intérêt commun telles que la paix au Moyen-Orient».

Lesecrétaire d’État adjoint américain aux affaires du Proche-Orient David Schenker était ce lundi 19 octobre au Maroc. Sa visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée plus large qui a commencé le 12 octobre au Liban et qui prendra fin le 21 du même mois au Royaume-Uni. Selon Le Matin, David Schenker a salué le soutien continu du Royaume aux efforts de l’Organisation desNations unies (ONU) pour rétablir la sécurité et la stabilité en Libye. Il a indiqué que Washingtonprévoit une issue positive au dialogue intra-libyen mené par l’ONU, et qui vise à créer un nouveau gouvernement de transition ainsi qu’à tracer la voie des élections nationales libyennes.

Les efforts louables du Maroc au Moyen-Orient

Le haut responsable américain a également rencontré Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, à Rabat. Lors de leurs échanges, les deux diplomates ont discuté de la manière dont le Maroc et les États-Unis pourraient renforcer davantage leur partenariat stratégique, et ce sous la direction du roi Mohammed VI.«Nous apprécions le soutien continu et précieux du Roi sur des questions d’intérêt commun telles que la paix au Moyen-Orient, et la stabilité, la sécurité et le développement dans la région et sur le continent africain», a affirmé David Schenker. Et de préciser que «le Maroc est le seul pays d’Afrique avec lequel nous avons un accord de libre-échange (ALE), et nous et nos entreprises le considérons comme une porte d’entrée sur le continent». En effet, rapporte Le Matin, le Royaume «abrite plus de 150 sociétés américaines qui offrent d’importantes opportunités d’emploi». Le journal ajoute que l’année prochaine marquera le 15e anniversaire de l’entrée en vigueur de l’ALE Maroc-USA qui a contribué à la consolidation des relations bilatérales entre les deux pays.

Le Maroc,un grand partenaire des États-Unis

«Le Maroc est également un partenaire proche des États-Unis sur toute une série de questions de sécurité. Il participe à plus de 100 engagements militaires avec nous chaque année, dont African Lion», a souligné le diplomate américain. D’après L’Observateur du Maroc et d’Afrique, ce dernier a rappelé que le secrétaire américain à la défense Mark Esper «avait signé une feuille de route décennale (2020-2030) de coopération militaire bilatérale, qui constitue un “symbole de notre coopération stratégique à long terme”». En outre, il a évoqué que Rabat et Washingtoncélébreront l’année prochaine le 200e anniversaire de leur amitié et «commémoreront le deuxième centenaire de la Légation américaine à Tanger». Cette dernièreest «le plus ancien bâtiment diplomatique américain au monde», a fait savoir le responsable américain qui était accompagné par l’ambassadeur des États-Unis au Royaume du Maroc, David T. Fischer.

Enfin, Bourita et Schenker ont soutenu également que «les deux pays œuvrent de concert pour faire face à la pandémie du coronavirus». Maroc Diplomatique rappelle que le gouvernement américain a octroyé une aide de plusieurs millions de dollars au Royaume pour renforcer ses efforts de luttecontre la Covid-19, «notamment à travers l’assistance des systèmes de laboratoires, l’amélioration de la détection et de la surveillance des cas atteints et l’assistance des experts techniques». Par ailleurs, lesecrétaire d’État adjoint américain aux affaires du Proche-Orient a indiqué que, conformément aux engagements de long-terme des États-Unis envers le Maroc, un consulat général très moderne sera construit à Casablanca pour un budget global de 312 millions de dollars. Cet édifice, a-t-il conclut, «incarnera une autre réalisation dans l’histoire de notre amitié ancestrale qui sera davantage ancrée dans le futur».

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