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Ce jeudi 8 octobre, Saad Hariri, l’ex-Premier ministre libanais qui avait été poussé à la démission à l’automne 2019, a annoncé sa candidature à la formation d’un gouvernement pour sortir le pays de la crise. Ce cabinet de ministres sera chargé de contenir l’effondrement économique du Liban afin de le sortir de l’impasse politique aggravée par la double explosion qui a dévasté Beyrouth en août dernier. «Je ne fermerai pas la porte au seul espoir qu’il reste pour le Liban de se redresser», a lancé Hariri lors d’une interview accordée à la télévision libanaise MTV.Et ce, malgré avoir déclaré en novembre 2019 qu’il ne voulait pas être Premier ministre d’un nouveau gouvernement.
Pour rappel, cette annonce intervient après que Moustapha Adib, ancien Premier ministre libanais, a jeté l’éponge le 26 septembre dernier, soit vingt-cinq jours seulement après sa nomination. Il a ainsi remis sa démission au président Michel Aoun, qui devra désormais nommer un nouveau Chef de l’exécutif. Missous pression par Emmanuel Macron, les partis politiques libanais s’étaient engagés auprès du chef de l’État français, à former un cabinet de ministres «compétents» et «indépendants». Suite à l’annonce d’Adib, Macron, qui avait fixé une sorte d’ultimatum pour le début du mois d’octobre, a accusé cette classe politique locale de trahison.
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