Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le Maroc s’engage pour la stabilité du Mali. La visite effectuée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, sur ordre du souverain est «un message de solidarité pour réitérer la disponibilité du Maroc à accompagner le Mali dans cette phase importante de son histoire récente», écrit Malijet. A la sortie de l’audience qui lui a été accordée par le président de la transition Bah N’Daw, Bourita a déclaré qu’il était porteur d’un «message d’encouragement par rapport à toutes les actions importantes qui ont été prises pour placer le Mali sur la voie d’une transition apaisée, prometteuse et permettant de construire le Mali de demain». Et au chef de la diplomatie marocaine d’ajouter que le royaume est prêt à accompagner toutes les priorités et tous les programmes qui seront définis par les autorités maliennes durant cette période.
Le Maroc, un acteur de premier rang au Mali
La position du royaume a toujours été sans ambages. Rabat n’a cessé de plaider pour la stabilité du Mali. Le 18 août dernier suite au coup d’Etat ayant renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, le ministère de Affaires étrangères a diffusé un communiqué précisant que«le Royaume du Maroc, attaché à la stabilité dans ce pays, appelle les différentes parties à un dialogue responsable, au respect de l’ordre constitutionnel et à la préservation des acquis démocratiques, afin d’éviter tout retour en arrière préjudiciable au peuple malien». Autre position de Rabat qui se démarque de celles des certains Etats influents et de certaines organisations sous-régionales, la foi en le génie malien. Pour Rabat, «les Maliens ont la capacité de gérer leurs problèmes et n’ont pas besoin d’une internationalisation de leur situation». Après l’audience présidentielle, Bourita s’est également entretenu avec le vice-président de transition, le Colonel Assimi Goïta, ainsi qu’avec le Premier ministre de transition, Moctar Ouane.
Des liens religieux très forts
On ne peut parler des relations maroco-maliennes sans s’arrêter sur l’aspect religieux. Le Roi, Commandeur des croyants, jouit d’un grand prestige au Mali. Dans ce sens, le chef de la diplomatie marocaine n’a pas manqué de rencontrer deux des chefs religieux maliens les plus influents, à savoir Bouyé Haïdara et l’imam Mahmoud Dicko. Les deux dignitaires étaient des figures de l’opposition contre l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta.
Le Maroc qui prône l’Islam du juste milieu a fait de la diplomatie religieuse un atout majeur pour ses relations avec les pays du continent, notamment à travers la formation des imams et le travail réalisé par la Fondation Mohammed VI des oulémas africains. Et puis il y a la voie soufie. Au Mali, ils sont des millions d’adeptes de la Zaouiya Tidjaniya fondée au XVIIIe siècle par Sidi Ahmed Tidjani. Chaque année, des milliers de pèlerins font le déplacement à Fès, à l’occasion d’Al Mawlid Annabaoui, pour se recueillir sur la tombe du cheikh défunt. Un autre lien immuable avec le Maroc.
Temps de lecture : 3 minutes
Sahara : «La France s’expose à être reléguée au rang de puissance du passé», Hafid BoutalebDepuis quelques années, entre le Maroc et la France, c’est parfois chaud, parfois froid. Au début de son premier mandat, Macron avait exprim… |
Dialogue social : Aziz Akhannouch ouvre les discussions avec l’UMTCe mardi 26 mars à Rabat, une nouvelle phase du dialogue social a été lancée sous la présidence d'Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. L'é… |
Expropriation : l’Algérie accuse le Maroc de manœuvres provocatricesLe chef du gouvernement, Aziz Akhannouch aurait franchi un pas audacieux susceptible d'intensifier les frictions diplomatiques avec l'Algéri… |
Entretien : Nizar Berdai, l’homme qui fait résonner la voix de la jeunesse dans la politiqueLeBrief : L'AMJP a-t-elle observé une évolution dans l'attitude des jeunes Marocains vis-à-vis de l'action politique depuis sa création ? Si… |
Benkirane s’oppose fermement à la modernisation du Code de la familleEn utilisant une approche qui rappelle ses méthodes passées, Abdelilah Benkirane a invoqué l'autorité de la voix populaire, se positionnant … |
Le parti de l’Istiqlal prépare son 18e congrès avec ambitionSamedi dernier à Bouznika, le Parti de l'Istiqlal (PI) a franchi une étape importante en validant la tenue de son 18e congrès national. Celu… |
Asmaa Rhlalou : les dessous d’une démissionDepuis son installation en octobre 2021, la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, a été à la tête d’une administration marquée par des défis et des… |
Un nouveau chapitre franco-marocain ?Dans une manœuvre diplomatique visant à dissiper les frictions entre la France et le Maroc, le président français Emmanuel Macron a conféré … |