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Entre avril et juin, les banques ont accordé 17,5 milliards de DH de crédits garantis par l’État pour aider les entreprises à faire face aux charges courantes durant la période du confinement. Ces prêts arrivent à échéance le 31 décembre. Le souci est que rien ne laisse entrevoir une reprise rapide de l’économie. Les dernières prévisions du Centre marocain de conjoncture (CMC) tablent sur une baisse plus importante du PIB en 2020, soit 6,2%. La banque centrale dévoilera sa mise à jour dans les prochains jours lors du conseil de politique monétaire. Évidemment plus l’activité va baisser, plus la reprise pourrait êtrelongue à se matérialiser. Cela risque d’accentuer la fragilité financière des entreprises. Beaucoup d’entre elles se retrouveraient dans l’incapacité d’honorer leurs échéances bancaires. Il y aura certainement de nombreuses renégociations des prêts Damane Oxygène pour allonger la durée de remboursement jusqu’à 5 ans.
Le patronat propose la création de fonds sectoriels
Les financements bancaires ont permis de sauver des milliers d’entreprises confrontées du jour au lendemain à une baisse brutale de leurs chiffred’affaires. Ces mesures de soutien ont aussi permis de préserver des emplois. Cependant, tant que les carnets de commande ne vont pas se remplir, des entreprises resteront sous la menace permanente de la faillite. Pour celles dont la situation financière s’est beaucoup détériorée et qui n’ont pas bénéficié des prêts Oxygène et Relance, la CGEM a proposé entre autres la création de fonds sectoriels qui auront vocation à prendre des participations dans ces entreprises. C’est l’une des mesures préconisées par le patronat pour la relance de l’activité. Ila encore appelé à l’activation rapide de ces fonds ce mercredi.
Sept mois après le début de crise, les financements bancaires dans le cadre des mécanismes d’aides publics ont donc totalisé 17,5 milliards de DH pour Damane Oxygène et 22,4 milliards de DH pour Damane Oxygène et Relance TPE.
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