Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Ce lundi les autorités électorales turques ont essuyé une défaite écrasante contre le président Recep Tayyip Erdogan, qui a ordonné une réédition de la course au poste de maire d’Istanbul remporté par l’opposition, renforçant ainsi la perspective de nouveaux troubles sociaux et de crise économique.
La décision du Haut Conseil électoral a été immédiatement condamnée par le parti d’opposition comme une capitulation devant M. Erdogan et un coup porté aux fondements démocratiques du pays, qui se sont rapprochés de l’autoritarisme au cours de ses 16 années au pouvoir.
Erdogan a emprisonné des journalistes, isolé des adversaires et procédé à des purges massives de la police, de l’armée et des tribunaux. Il a également renforcé les pouvoirs que lui confère la Constitution. Aujourd’hui, les critiques disent qu’il a réussi à renverser ce qui avait été une défaite humiliante pour son parti à Istanbul, la plus grande ville du pays, la capitale commerciale et la ville natale du président.
Bien qu’Erdogan ait obtenu un nouveau mandat de cinq ans à la présidence avec de nouveaux pouvoirs lors des élections de l’an dernier, il a été subitement déstabilisé par les résultats décevants de son parti lors du scrutin du 31 mars, qui s’est déroulé à une période où l’économie a commencé à s’effriter.
Le Parti de la justice et du développement de M. Erdogan, l’A.K.P., a également perdu le contrôle de la capitale, Ankara, ainsi que de plusieurs villes industrielles importantes du sud de la Turquie. Mais la défaite d’Istanbul, qui est toujours restée sa base politique et son fief privé, ainsi qu’une source de grande richesse et de prestige pour sa famille et son entourage, lui a été particulièrement amère.
Le Parti populaire républicain de l’opposition avait condamné les exigences d’une nouvelle élection à Istanbul comme une tentative d’Erdogan et de son parti de faire taire la volonté des électeurs qui ont offert une victoire serrée, mais âprement disputée au candidat de l’opposition, Ekrem Imamoglu.
Temps de lecture : 2 minutes
Remaniement en Russie : Poutine limoge son ministre de la DéfenseLe président russe, Vladimir Poutine a opéré un remaniement ministériel plutôt surprenant dimanche soir. Il a, en effet, limogé le ministre … |
ONU et Palestine : un soutien certes, mais symboliqueL'Assemblée générale a adopté une résolution reconnaissant l'éligibilité de la Palestine à devenir membre de l'ONU, bien que cette résolutio… |
Conflit à Gaza : Israël réouvre le point de passage de Kerem Shalom pour l’aide humanitaireL'armée israélienne a annoncé mercredi la réouverture du point de passage de Kerem Shalom pour permettre ainsi l'entrée d'aide humanitaire d… |
Huawei Intelligent Finance Summit 2024 : focus sur l’accélération de la finance numérique en AfriqueLe directeur technique régional pour l’industrie des services financiers de Huawei Afrique du Nord, El Mehdi El Jair, a estimé que le dévelo… |
Boeing : nouvelle enquête de la FAA sur les 787 DreamlinerLe régulateur américain de l'aviation civile (FAA) a entamé une nouvelle enquête sur Boeing concernant les inspections de ses avions 787 Dre… |
Accès humanitaire coupé à Gaza et chars israéliens déployés à RafahL'armée israélienne a déployé des chars à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, prenant le contrôle du passage frontalier avec l'Égypte. C… |
Russie : Poutine prête serment pour un 5ème mandatVladimir Poutine a prêté serment pour un cinquième mandat présidentiel lors d'une cérémonie au Kremlin, marquant ainsi son maintien au pouvo… |
Gaza : Netanyahou ignore les appels internationaux et poursuit les préparatifs de guerreL'armée israélienne a initié lundi une opération d'évacuation forcée à l'Est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, affectant des dizain… |