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Le mardi 10 décembre, un camp militaire dans la ville d’Inates, dans l’ouest du Niger, a été attaqué par « plusieurs centaines de terroristes lourdement armés », a confirmé le ministère de la Défense. Les combats ont duré trois heures. Ils ont été « d’une rare violence, combinant des tirs d’artillerie et l’emploi de véhicules kamikazes par l’ennemi ». Le bilan : « 73 militaires tués, 12 blessés, des portés disparus, et un nombre important de terroristes neutralisés ».
Cette attaque est la plus meurtrière depuis le début en 2015 de l’offensive jihadiste au Niger. Lesextrémistes ayant des liens avec l’État islamique et al-Qaïda ont lancé des attaques de plus en plus sanglantes dans la région du Sahel, en dépit de la présence des militaires régionaux et étrangers, notamment ceux de la France. En effet, le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont visés par les assauts de groupes islamistes armés.
Notons qu’à la suite de cette attaque terroriste, les présidents français et nigérien ont décidé de reporter à début 2020 le sommet avec les dirigeants des cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), initialement prévu en France le 16 décembre.
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