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Sous le Haut Patronage d’Emmanuel Macron et de Bruno Le Maire, le monde financier, les entreprises, la société civile, les autorités locales et les pouvoirs publics se sont réunis à Paris du 25 au 29 novembre, dans le cadre de la Semaine pour le climat. Cette dernière a été clôturée ce vendredi par leClimate Finance Day.Ce rendez-vous annuelvise à pousser l’industrie financière mondiale à s’engager davantage dans la lutte contre le changement climatique. Afin de présenter des solutions novatrices pour atteindre les objectifs del’Accord de Paris, la finance verte s’invite dans ce débat politique. La 5e édition du Climate Finance Day, organisée par Finance for Tomorrow, a été consacrée au thème «Financing a Just Transition» (Financer une cause juste). Ce vendredi 29 novembre,le secteur bancaire a échangécettethématique, puisque la transition écologique ne se produira pas sans une implication des banques et des assureurs.
Plus le temps passe, plus les pays doivent multiplier leurs efforts pour éviter une imminente crise climatique :
Qui sont les plus gros émetteurs de co2 ? pic.twitter.com/I32HsEPhbp
— Gilles Babinet (@babgi) November 27, 2019
Puisque le mondea échoué à réduire ses émissions de gaz à effet de serre entre 2009-2019, il est désormais crucial d’accélérer l’action contre le changement climatique. En effet, sur la 10e édition du rapport annuel «Emissions Gap Report », publié le mardi 26 novembre, les experts du programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), ont indiqué que les émissions mondiales ont augmenté de 1,5 % en moyenne par an au cours de cette dernière décennie. L’ONU a ainsi souligné que les émissions mondiales doivent baisser de 7,6 % chaque année entre 2020 et 2030. Selon les scientifiques, il est nécessaire de respecter les limites d’augmentation de température, qui sontde 1,5 °C (objectif de l’Accord de Paris), pour éviter des conséquences désastreuses.
La pollution au Maroc : le prix de la croissance économique
Au Maroc, une forte croissance économique a été enregistrée grâce au développement de plusieurs secteurs, notamment ceux de l’énergie et du transport. Cependant, le progrès économique entraîne une hausse rapide des émissions polluantes. Bien que la qualité de l’air des villes marocaines est moins préoccupante que celle de l’Inde,elle a été àl’origine de 8 750 décès en 2017, rapporte Challenge. Cette pollution croissante coûte chaque année 1,04 % du PIB du royaume, soit 10 milliards de DH.
Par ailleurs, le Maroc évolue vers un développement durable plus efficient. Rappelons que, selon un indice qui classe les efforts d’un pays en matière de prévention du changement climatique (2019 Climate Change Performance Index), le Maroc est ledeuxième pays le plus performant au monde— battu seulement par la Suède. Le royaume est également le seul pays africain à avoir atteint un niveau aussi « élevé » dans ce classement.
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