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Le communiqué de la Coordination nationale des enseignants contractuels a appelé les différents syndicats du secteur de l’enseignement à participer à la grève nationale des 3 et 4 décembre. Il s’est également adressé à l’ensemble des enseignants à l’échelle nationale enleur demandant d’organiser des protestations en parallèle avec cette grève, rapporte H24.
Selon le quotidien Le Matin, le ministère de l’Éducation nationale n’a toujours pas réagi à cette nouvelle annonce de grève. Dans un communiqué de presse audébut du mois, le ministère d’Amzazi avait affirmé sa disposition à réexaminer ce dossier « avec comme finalité la consolidation de la stabilité professionnelle et sociale et la motivation de cette catégorie, à l’instar du reste du personnel de ce secteur ». La même source rappelait que le département avait interagi positivement avec les revendications des enseignants-cadres des AREF (Académie Régionale d’Éducation et de Formation), « à travers la révision du statut, selon une démarche accordant la force légale nécessaire au recrutement régional et assurant à cette catégorie une situation professionnelle similaire à celle des assujettis au statut des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale ».
Cependant, « les contractuels » ont décidé de poursuivre leurs protestations, quelques semaines après la rencontre de la Coordination avec le ministre de l’Éducation dans le cadre d’un dialogue pour trouver une solution à cette impasse.Ils réclament toujours le statut de fonctionnaire au sein du ministère de l’Éducation et continuent à scander des slogans comme « Non à la contractualisation et la précarisation des enseignants » ou encore « Non au démantèlement de l’école publique », dans toutes les villes du royaume, souligne H24. Cette fois-ci la coordination est allée un plus loin. Selon la même source,les enseignants concernés mettent désormais en garde contre ce qu’ils ont qualifié de « soulèvement populaire imminent au Maroc à l’instar des peuples de la région dans un contexte régional et international caractérisé par des tensions politiques et sociales ».
Pour rappel, en 2016, le gouvernement marocain a décidé de recruter des enseignants dans le cadre de contrats renouvelables annuellement. Cependant, ces derniers ont décidé en février de participer aux grèves en cours, exigeant d’être embauchés dans le secteur public. Ainsi, tout au long de 2019, les manifestants ont appelé à la suppression des contrats à durée déterminée et à la fin de la « discrimination » entre enseignants contractuels et enseignants du secteur public.
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