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Le pétrolier iranien se dirige ce lundi vers la Grèce en passant par la Méditerranée, après avoir été relâché au large de Gibraltar, et que Téhéran a déclaré que toute décision des États-Unis de saisir à nouveau le navire aurait de « lourdes conséquences ».
Grace 1, rebaptisé Adrian Darya 1, a quitté le port de Gibraltar vers 23 heures (2100 GMT) dimanche. Les données de suivi des navires Refinitiv ont montré tôt ce lundi que le navire est en route vers Kalamata en Grèce.
La saisie du pétrolier par la Marine Royale Britannique près de Gibraltar, le 4 juillet dernier, soupçonné de transporter du pétrole vers la Syrie transgressant les sanctions de l’Union européenne, a conduit à une impasse qui a duré des semaines entre Téhéran et l’Ouest. Elle a également exacerbé les tensions sur les routes internationales de navigation pétrolière à travers le Golfe.
Gibraltar, un territoire britannique d’outre-mer, a levé l’ordre de détention le jeudi dernier, mais le lendemain, un tribunal fédéral à Washington a émis un mandat pour la saisie du pétrolier, de ses cargaisons et des près de 1 million de dollars.
Gibraltar a déclaré dimanche qu’il ne pouvait se conformer à cette demande parce qu’il était lié par les lois de l’UE. Washington voulait détenir Grace 1 sous prétexte qu’il appartenait au Corps des Gardiens de la Révolution Islamique Iranien (GRI), qu’il a désigné comme organisation terroriste.
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