Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Société / Les accidents de la route coûtent 1,7% du PIB national

Les accidents de la route coûtent 1,7% du PIB national

Temps de lecture : 3 minutes

En Bref

Temps de lecture : 3 minutes

Mohammed Abdeljalil, ministre du Transport et de la logistique a présenté, jeudi devant leConseil de gouvernement, un exposé sur l’état des lieux de la sécurité routière au Maroc, à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la sécurité routière (18 février). Le ministre a indiqué qu’en plus de son coût économique, qui s’élève à 1,7% du PIB, la sécurité routière représente un lourd fardeau social en enregistrant plus de 3.500 mortset plus de 10.000 blessés graves chaque année.

La stratégie nationale intégrée de sécurité routière, couvrant la décennie 2004-2013, a permis en effet de maitriser la tendance annuelle haussière des accidents de la circulation, créer un comité interministériel de sécurité routière et adopter la loi 52-05 portant Code de la route, entrée en vigueur le 1er octobre 2010.

Dans son exposé, le ministre a également souligné que l’évaluation de cette stratégie a permis d’élaborer une nouvelle stratégie pour la période 2017-2026 avec pour objectif de réduire les tués de 50% à l’horizon 2026. Elle a été mise en œuvre à travers un 1er plan quinquennal 2017-2021, visant la réduction du nombre de tués de25% en 2021, soit moins de 2.800 tués. Cependant le bilan enregistré à la fin de cette période a atteint 3.676 morts, empêtrant ainsi l’atteinte de l’objectif fixé.

Abdeljalil a indiqué que bien que ces résultats demeurent éloignés de l’ambition, des acquis ont été enregistrés notamment l’amendement du Code de la route avec l’introduction de nouveaux délits; le lancement d’un nouveau programme d’extension du réseau de radars fixes avec l’ajout de 552 unités de nouvelle génération; le lancement de la 2e phase du Programme spécial des aménagements de sécurité routière (PSAS) en 2017; l’augmentation des primes du programme de renouvellement du parc;… etc.

Au terme de son intervention, le responsable a souligné que le ministère procèdera à la réalisation d’une évaluation de cette 1ère phase pour identifier les contraintes qui ont retardé l’atteinte des objectifs fixés. Il a indiqué que la mise en place d’un nouveau plan quinquennal 2022-2026 dans les mêmes conditions que le précèdent n’est pas de nature à permettre l’atteinte de la réduction de 50% du nombre de tués en 2026. L’évaluation préconisée, a-t-il ajouté,devrait identifier les moyens susceptibles d’atteindre les résultats souhaités, dans le cadre de nouveaux objectifs fixés en cohérence avec la décennie d’action mondiale 2021-2030.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Fact-checking : la vidéo de la honte

La vidéo a été partagée en grand nombre sur Whatsapp : un homme noir tabassé par les agents de l’ordre d’un aéroport. Elle nous est parvenue…

Royal Air Maroc annule plusieurs vols entre le Maroc et la France

Royal Air Maroc (RAM) a annoncé ce jeudi des annulations de vols à destination et en provenance des aéroports français suite à un préavis de…

AMO : accessibilité renforcée pour les personnes en situation de handicap

Lundi dernier, le ministère de la Solidarité, de l'Inclusion sociale et de la Famille a tenu un atelier à Salé portant sur les services du s…

Bibliothèques scolaires : Chakib Benmoussa encourage la lecture dans les écoles primaires

Chakib Benmoussa, ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, a visité mardi l'école Hay Essalam Salé afin de promouvoi…

Un Marocain à la tête de la mission de l’OMS au Soudan

Le bureau régional de l'organisation mondiale de la santé pour le Moyen-Orient, a annoncé la nomination du marocain Shible Sahbani au poste …

Affaire Taoujni : la Cour d’appel d’Agadir prononce une peine de quatre ans de prison

La Cour d'appel d'Agadir a augmenté la peine du youtubeur Mohamed Reda Taoujni à quatre ans de prison ferme, lors d'une décision rendue ce m…

Maladies non transmissibles : quel coût budgétaire ?

Le poids économique des maladies non transmissibles (MNT) est particulièrement accablant, tant en termes de productivité perdue que de coûts…

Paris : Abdellatif Miraoui et Sylvie Retailleau discutent de la coopération académique

Lundi à Paris, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, s'est entretenu av…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire