Temps de lecture : 5 minutes

Accueil / Politique / Nouveau gouvernement : quelle est la prochaine étape ?

Nouveau gouvernement : quelle est la prochaine étape ?

Temps de lecture : 5 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 5 minutes

L’identité des profils éligibles aux postes ministériels dans le prochain gouvernement sera bientôt dévoilée. Une liste est en cours de finalisation et sera soumise au roi Mohammed VI dans les jours qui viennent pour approbation. Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a d’ailleurs convoqué une commission constituée de trois ex-ministres et un membre du bureau politique pour sélectionner les profils ministrables. Détails.

Temps de lecture : 5 minutes

La formation du prochain gouvernement avance petit à petit. Le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti del’Istiqlal (PI) et le Parti authenticité et modernité (PAM) sont en train de se réunir pour étudier les différents dossiers de candidatures des cadres ministrables afin de les présenter au roi Mohammed VI.

Les partis politiques doivent se mettre d’accord sur le nombre de postes ministériels à attribuer à chaque parti, puis répartir ces postes par secteurs. Le temps presse puisqu’il ne reste plus que dix jours avant l’ouverture de la prochaine session parlementaire. Le gouvernement devra être formé d’ici vendredi 8 octobre prochain. Le Souverain adressera ce jour-là un discours aux parlementaires ouvrant ainsi officiellement la 11e législature.

Talbli Alami, Aujjar, Boussaid et Baitas pour le choix des profils RNIstes

Comme mentionné auparavant, le traitement de dossiers et de candidatures ministrables a commencé. Le RNI a d’ailleurs établi une liste de profils qu’ilcompte présenter pour le prochain gouvernement. La tâche a été confiée à une commission dédiée à cette mission. Cette dernière comprend l’ex-président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, l’ex-ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, l’ex-ministre des Finances, Mohamed Boussaid, et Mustapha Baitas, membre du bureau politique.

Le quotidien arabophone Assabahrapporte dans son édition du lundi 27 septembre que les trois partis de la majorité se partageront les portefeuilles du nouveau gouvernement à parts égales. La même source souligne que le nouvel exécutif fonctionnera avectrois grands pôles (le pôle économique, le pôle social et le pôle infrastructures).

Lire aussi :Coalition gouvernementale : place à la négociation des portefeuilles ministériels

Assabah juge que le ministère de la Santé devrait revenir au RNI, celui de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle à l’Istiqlal et le département de la Solidarité et des affaires sociales au PAM. Pour l’heure, la véracité de ces informations n’a pas été confirmée, mais les listes partagées ces derniers jours sur les réseaux sociaux avec l’identité des ministres et leurspostes dans leprochain gouvernement sont fausses. La rédaction de LeBriefa confirméqu’elles sont dénuées de tous fondements.

Un programme gouvernemental basé sur les principes du Nouveau modèle de développement

Le prochain programme gouvernemental de la coalition est très attendu par l’opinion publique. Ce dernier devra être clair et réaliste et s’appuyer sur les bases du Nouveau modèle de développement (NMD) présenté en mai dernier par Chakib Benmoussa au roi Mohammed VI.

«Le plus important est de répondre à la volonté populaire et de construire une atmosphère de confiance et de se concentrer sur le consensus autour du programme gouvernemental, basé sur les engagements pris dans les programmes électoraux et sur la base des orientations contenues dans le rapport sur le nouveau modèle de développement», a déclaré Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, la semaine dernière à Rabat.

Lire aussi :Majorité gouvernementale : les dés sont jetés

Le prochain gouvernement devra mener le suivi de certaines réformes capitales pour le Royaume, telles que la généralisation de la protection sociale, considérée par les observateurs comme la plus importante réforme jamais engagée au Maroc sur le plan social.

L’exécutif sera également attendu sur la réforme du secteur public à travers la création de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (EEP). Le prochain gouvernement devra être en mesure de déterminer les entreprises qui vont disparaître ou fusionner avec d’autres et celles qui deviendront des sociétés anonymes.

Lire aussi :Gouvernement sortant : 14 millions de DH de prime d’adieu

Selon plusieurs observateurs de la scène économique, pour atteindre les 6% de taux de croissance annuels fixés par le NMD, le gouvernement devra capitaliser sur les acquis (secteur automobile, agriculture, pêche maritime…), et investir dans de nouveaux secteurs afin d’atteindre un taux de croissance de 10% d’ici 2030.

Le Maroc arrivera-t-il à atteindre ce taux ? Difficile de répondre pour l’heure à cette question, mais le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, et sa prochaine formation gouvernementale aurontl’opportunité d’essayer de se rapprocher le plus possible de ce taux afin de garantir un développement pérenne pour les années à venir.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 5 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Sahara : le blocage politique et l’implication algérienne discutés au Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi à huis clos pour examiner les derniers développements dans le dossier du Sahara. La réunio…

Parlement : les enjeux de la session du printemps

L’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024 a vu la réélection du candidat du Rassemblement national des indépendant…

Maroc-Belgique : un socle solide pour une coopération multidimensionnelle

La Haute commission mixte de partenariat entre le Maroc et la Belgique a tenu sa 3e réunion ce lundi 15 avril 2024 à Rabat, sous la coprésid…

Retour de Donald Trump, good or bad pour le Maroc ?

‘’You’re fired !’’…  Pas vraiment. L’aura Donald Trump pèse sur les Américains. Le showman semble à nouveau engagé dans la course à la prési…

Maroc-France : une nouvelle page de coopération s’ouvre

Hier, la quiétude régnait à Casablanca, enveloppée dans une fraîcheur inattendue et un épais brouillard, typiques des derniers jours du Rama…

L’UNTM et la Confédération des TPE-PME absentes du dialogue social

Alors que le 1er mai se profile, une question se pose avec insistance : les syndicats réussiront-ils à faire valoir leurs revendications, no…

Sahara : «La France s’expose à être reléguée au rang de puissance du passé», Hafid Boutaleb

Depuis quelques années, entre le Maroc et la France, c’est parfois chaud, parfois froid. Au début de son premier mandat, Macron avait exprim…

Dialogue social : Aziz Akhannouch ouvre les discussions avec l’UMT

Ce mardi 26 mars à Rabat, une nouvelle phase du dialogue social a été lancée sous la présidence d'Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. L'é…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire