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Les autorités égyptiennes avaient permis à un média israélien de couvrir l’enterrement de l’ex-président Mohamed Morsi bien que les journalistes locaux et les partisans du premier dirigeant démocratiquement élu ont été exclus, rapporte le Middle East Monitor.
Rawi’i Kyss, journaliste de la chaîne publique israélienne Kan, a été autorisée à assister aux funérailles à huis clos qui ont eu lieu dans le cimetière du gouvernement de Nasr City, au Caire, a déclaré MEMO.
Le reporter israélien a marché librement tout en parlant hébreu dans le cimetière de Murshdeen, ainsi que dans les cafés et sur la corniche du Nil au Caire.
Morsi, renversé par l’actuel président Al-Sisi, est décédé lundi après s’être effondré dans un tribunal du Caire lors d’une audience. Il avait été emprisonné à la suite du coup d’État militaire de 2013 pour plusieurs chefs d’accusation, dont la trahison.
Les autorités ont refusé que l’ancien dirigeant soit enterré dans sa ville natale Al Adwah, dans la province de Sharqia. Les funérailles du Caire n’ont été ouvertes qu’à quelques personnes, dont les membres de la famille de Morsi.
L’Égypte est le premier pays arabe à établir des liens diplomatiques avec Israël. Morsi était proche du Hamas, le mouvement islamiste palestinien considéré par Israël et les pays occidentaux comme un groupe terroriste.
La mort de Morsi a mis en lumière les conditions de détention dans les prisons égyptiennes, où le refus de la prise en charge médicale est une mesure punitive courante utilisée par les autorités.
L’ONU, Human Rights Watch et plusieurs autres voix ont appelé à une enquête indépendante sur la mort de Morsi pour déterminer si les autorités étaient responsables.
Au lendemain de la mort de Mohamed Morsi, le ministre de l’Intérieur, le général de division Mahmoud Tawfiq a interdit les visites familiales à un certain nombre de prisonniers pour une période indéterminée.
Les familles ont déjà exprimé leur inquiétude au sujet du bien-être physique et psychologique des détenus.
Les médias expliquent la décision du ministre de l’Intérieur comme une tentative de réprimer la pression internationale qui a suivi la mort de Morsi.
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