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Le Maroc a enregistré ce mercredi 500 nouveaux cas porteurs du coronavirus en l’espace de 24 heures. Le nombre total des cas recensés au niveau national depuis le début de la pandémie s’élève aujourd’hui à 524.975 cas. Le Maroc n’a pas atteint la barre des 500 infections depuis plusieurs semaines. En effet, la dernière fois où ce nombre a été dépassé était le 27 avril 2021 (507 cas).
Afin d’éviter une nouvelle flambée des contaminations, les autorités sanitaires continuent d’appeler les citoyens au respect des mesures sanitaires. Samedi dernier, le ministère de la Santé avait publié un communiqué dans ce sens. Il avait souligné que «le respect collectif des mesures préventives et barrières représente un comportement citoyen, une mise en valeur des efforts colossaux consentis et une préservation des résultats et des acquis réalisés».
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Les experts du milieu de la santé soulignent que ce relâchement pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l’évolution de la crise sanitaire au Maroc, notamment après l’ouverture des frontières. Le pays ne serait pas à l’abri d’une troisième vague, selon les professionnels du secteur.Ces derniers s’inquiètent d’une plus forte arrivée au Maroc du variant indien, qui s’est montré très résistant faceau vaccin d’AstraZeneca.Ce vaccin ne réduit que les formes les plus sévères de contamination.
Les experts estiment que si les cas de contamination augmentent de manière graduelle et constante, les autorités n’auront d’autres choix que de resserrer la vis et de réimposer des mesures drastiques (retour du couvre-feu à 20h, fermeture des espaces publics et barricader les rues et boulevards des régions les plus touchées…).
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La hausse des cas de contamination risque également d’avoir des impacts directs sur plusieurs secteurs économiques, dont le tourisme. Les professionnels de ce secteur comptent beaucoup sur cette saison estivale pour une relance de l’activité. De nouvelles restrictions seraient synonymes d’un véritable coup dur pour ces derniers après une saison 2020 désastreuse.
Un manque cruel en vaccins
Le risque d’une nouvelle vague de contaminations est d’autant plus dangereux que la campagne de vaccination est quasiment à l’arrêt cette semaine en ce qui concerne l’administration des premières doses. En effet, 1.443 personnes uniquement ont reçu ce mercredi la première dose du vaccin anti-Covid-19. En parallèle, 163.547 personnes ont reçu leur deuxième dose.
Le Royaume a donc un besoin urgent en vaccins afin de poursuivre sa quête vers la réalisation des objectifs fixés. Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, avait mentionné en janvier dernier que le Maroc ambitionne de vacciner 80% de la population cible (25 millions de personnes) avant fin mai 2021. Alors que le délai fixé par le ministère est terminé, l’objectif n’a pas été atteint.
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Le Maroc n’a pour l’heure totalement vacciné (double dose) que 7.683.878 personnes, ce qui représente 30,7% de la population cible. Les responsables préfèrent garder le silence. Aucune prise de parole officielle n’a été faite par la tutelle à ce sujet depuis bien longtemps. Où en sont les vaccins commandés par l’État auprès des fabricants de Sinopharm, AstraZeneca et Sputnik ? Quelles sont les véritables freins auxquels se confronte le département de la Santé dans ce sens ? Oùen est le projet annoncé par Aït Taleb en novembre 2020 sur la fabrication d’un vaccin 100% «made in Morocco» à Tanger ? De nombreuses interrogations qui restent malheureusement aujourd’hui sans réponses, alors que la campagne de vaccination se dirige vers une interruption imminente.
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