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Viande rouge : Sadiki rassure sur la qualité des bovins importés du Brésil

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Invité mercredi au Forum de la MAP, le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadik, a affirmé que les bovins importés du Brésil sont reconnus pour être actuellement la meilleure race, soulignant également l’excellente qualité de la viande de ces animaux. Aussi, ces bovins ont été soumis, selon le ministre, à tous les tests nécessaires et ont été contrôlés vigoureusement par les vétérinaires de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires.

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Depuis quelques semaines, les bovins importés du Brésil pour approvisionner le marché national en viande rouge font polémique. En effet, c’est l’état de santé de ces bovins qui suscite de l’inquiétude chez les citoyens qui s’interrogent sur la race des vaches importées et leurs caractéristiques.

Pour mettre les choses au clair, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadik, est intervenu, mercredi 5 avril, au Forum de la MAP, organisé sous le thème : « Génération Green, une stratégie au service de la sécurité alimentaire du Maroc ».

Selon le ministre, les bovins importés du Brésil vers le Maroc figurent parmi les meilleures races commercialisées à l’échelle mondiale. Il a expliqué qu’il s’agit de la race bovine brésilienne « Nélore », qui constitue l’une des meilleures races bovines au monde. «Cette race est d’une haute qualité et dispose d’excellentes caractéristiques», a-t-il affirmé.

Un contrôle rigoureux de l’ONSSA

En outre, le chef du département a souligné que la mesure d’importation des bovins vise essentiellement à assurer un approvisionnement normal du marché national et la stabilité des prix des viandes rouges pour les consommateurs. Pour lui, la préservation de la stabilité des prix des viandes rouges nécessite la protection du bétail national destiné à l’abattage, à travers le recours à l’importation.

Évoquant la qualité des bovins importés, le responsable a assuré qu’ils ont été soumis à un processus de contrôle rigoureux imposé par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), de manière à garantir aux consommateurs un produit propre à la consommation. Et de noter que le Brésil exporte près d’un million de têtes de bovins par an, et près de 2,4 millions de viandes.

Lire aussi : Prix de la viande et des légumes : une baisse est prévue prochainement

Quid de l’origine de la hausse des prix ?

Revenant sur la hausse des prix des produits agricoles, Mohamed Sadik a expliqué qu’elle résulte de l’inflation importée, l’augmentation des coûts de production et les perturbations saisonnières. «L’inflation d’aujourd’hui ne date pas d’hier, comme elle ne concerne pas uniquement un seul produit, mais bien d’autres», a-t-il soutenu.

S’agissant des perturbations saisonnières, le ministre a précisé que le Maroc a connu des niveaux record, aussi bien sur le plan de la sécheresse, qu’en ce qui concerne les niveaux des températures difficiles à prévoir. «Ces perturbations impactent largement les délais de maturité des produits agricoles», a-t-il indiqué.

Lire aussi : Hausse de prix : le gouvernement fait de son mieux pour assurer des baisses

Importance du PMV et de « Génération Green »

Par ailleurs, le chef du département a noté la mise en place du Plan Maroc vert (PMV) et de la nouvelle stratégie « Génération Green » a permis une consolidation de filières agricoles. Cela a permis une production plus élevée même hors saisons.

De plus, il a soutenu que « Génération Green » vise la consolidation des acquis réalisés par le PMV, à travers l’adoption d’une nouvelle vision du secteur agricole et la mise en place de moyens modernes au service du secteur.

Cette stratégie repose sur deux fondements, à savoir l’élément humain et la pérennité du développement agricole, a-t-il dit. Elle vise notamment à accompagner l’insertion professionnelle des jeunes, contribuer à l’émergence d’une classe moyenne agricole et la structuration des agriculteurs autour d’organisations agricoles performantes.

Aussi, il est question de poursuivre le développement des filières, par une intervention plus ciblée sur l’amont et la réallocation des efforts sur l’aval, outre la modernisation des circuits de distribution. Sans oublier l’investissement dans l’efficacité hydrique et énergétique, pour une meilleure préservation des ressources naturelles et la création d’activités génératrices de revenus.

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