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Sécurité et puissance militaire : l’IRES dévoile le positionnement du Maroc

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La sécurité au Maroc poursuit son amélioration. L’Institut royal des études stratégiques (IRES) a révélé que le Royaume figure dans le top 30 des nations les plus sûres à l’échelle internationale. Cette analyse s’est basée sur certains critères tels que la gestion des crises, la sûreté intérieure, la criminalité, le terrorisme et les dépenses militaires. Voici les détails.

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Le Maroc est un pays sûr. L’Institut royal des études stratégiques (IRES) a révélé que le Royaume est positionné dans le top 10 des pays du monde qui ont une sécurité globale, défense et sécurité intérieure développées. En se basant sur l’Indice World’s Safest Countries (les pays les plus sûrs au monde), l’IRES indique dans un rapport intitulé “le tableau de bord stratégique”, que «le Maroc figure dans le top 30 des nations les plus sûres dans le monde et il est considéré, en 2021, comme le pays africain le plus sûr. Son positionnement au titre de cet indice s’est nettement amélioré, entre 2019 et 2021, grâce notamment à sa bonne gestion de la crise sanitaire, composante ayant un poids important dans l’édition 2021 de ce classement».

Cet indice prend en considération trois facteurs principaux. Il s’agit de la guerre et la paix, la sécurité personnelle et le risque de catastrophe naturelle. Il convient de préciser qu’en 2022, le Royaume a conservé son 6? rang en tant que pays où règne la paix dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

En outre, l’Indice «Fragile State» (États fragiles) a souligné quelques failles au Maroc. Le rapport révèle «un positionnement intermédiaire du Maroc au titre de cet indice, qui demeure contrarié par quelques facteurs, dont les griefs communautaires, la migration et la fuite des cerveaux ainsi que les inégalités de développement économique». Cet indice est élaboré par le think tank américain Fund for Peace et publié par le magazine Foreign Policy. Il représente une alerte sur les conditions pouvant conduire à l’instabilité dans un pays.

Lire aussi : L’Initiative « 5+5 Défense » : un pont entre les deux rives de la Méditerranée

Le terrorisme au Maroc

S’agissant du terrorisme, l’IRES a dévoilé que le Maroc figure dans la catégorie des pays à très faible impact. Se référant à l’Indice global de terrorisme, les rédacteurs de ce rapport ont souligné que «malgré l’engagement actif dans la lutte contre le terrorisme et les choix de société, axés sur l’ouverture et la promotion d’un Islam modéré et tolérant, le Maroc, qui faisait partie dans un passé récent des pays “sans impact terroriste”, figure, depuis 2019, dans la catégorie des pays “à très faible impact”».

En revanche, les autorités sécuritaires Royaume mènent plusieurs efforts pour lutter contre ce phénomène. En effet, les actions continues pour le démantèlement des cellules terroristes vont certainement permettre au Maroc de retrouver sa place parmi les pays “sans impact terroriste”, prédisent les experts.

S’agissant de la sécurité intérieure, le rapport de l’IRES indique que «le renforcement du capital humain dans le domaine sécuritaire devrait se poursuivre pour faire face à l’évolution de la criminalité dans toutes ses formes et pour s’armer contre les menaces terroristes, surtout dans un contexte marqué par un environnement régional instable». Toutefois, le taux d’agression pour 100.000 habitants au Maroc a augmenté de 87% entre 2003 et 2018. Cette hausse est due à la hausse de la consommation des psychotropes, à l’urbanisation relativement non maîtrisée et au creusement des inégalités.

Enfin, le Maroc est classé cinquième puissance militaire en Afrique, d’après l’Institut “Global Firepower”. L’Indice de puissance militaire se base sur plusieurs critères liés à la défense, dont la main d’œuvre (disponibilité, aptitude au service, main d’œuvre militaire active), les capacités terrestres (véhicules blindés, canons automoteurs, pièces d’artilleries tractées, lances fusées), la puissance aérienne (avions militaires, hélicoptères, aéronefs) et les moyens financiers (budget annuel de la défense, dette extérieure, réserves de changes et d’or). Le rapport révèle également que les dépenses militaires dans le pays représentent 3,3% du Produit intérieur brut (PIB).

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