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Le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable est sur le point de mettre en œuvre une ambitieuse stratégie visant à révolutionner l’industrie minière, à l’exception du secteur des phosphates, déjà efficacement administré par l’OCP. De surcroît, cette initiative, évoquée par la ministre Leïla Benali, entend dynamiser le secteur en exploitant pleinement le potentiel des autres ressources minérales du pays. Selon des informations relayées par L’Economiste, cette modernisation envisage cinq buts principaux incluant la compétitivité accrue du secteur minier (hors phosphate), l’attraction d’investissements, la valorisation et la transformation industrielle des minerais, l’augmentation de l’impact territorial des projets miniers tout en assurant leur durabilité et sécurité, et enfin, le soutien à l’innovation et à la recherche appliquée.
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Une stratégie globale pour réinventer le secteur minier
Pour atteindre ces objectifs, le ministère a élaboré un plan d’action articulé autour de cinq axes stratégiques, s’appuyant sur six leviers fondamentaux. Parmi les mesures phares, une restructuration institutionnelle est prévue pour mieux définir les missions régaliennes et encourager la valorisation locale des minerais. Par ailleurs, la ministre a annoncé une révision législative et réglementaire, notamment dans la gestion des minerais stratégiques et critiques, supervisée par la Commission nationale des MSC.
Un accent particulier sera mis sur la digitalisation et la simplification des démarches administratives, incluant l’octroi des licences en ligne, la digitalisation des informations et du cadastre minier, et la création d’une plateforme numérique facilitant l’accès aux cartographies.
En parallèle, le ministère prévoit de stimuler la valorisation et la transformation industrielles des minerais à travers la mise en place d’infrastructures géo-scientifiques et la réorganisation des activités minières artisanales. De plus, l’attractivité pour les investisseurs sera renforcée par un soutien accru aux opérateurs économiques, aux PME et TPME du secteur, avec un focus particulier sur la création d’emplois. Enfin, l’impact territorial et social des activités minières sera amélioré grâce à des initiatives favorisant le développement communautaire et l’intégration industrielle.
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