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Entre les bonnes et les mauvaises nouvelles, de nombreux sujets de société ont marqué l’actualité en 2022, qui aura été une année de préoccupations pour nombre de Marocains, après deux ans de grave crise sanitaire.
Une révolution sociétale
Le 1?? décembre 2022 a été une date historique. Un tournant majeur dans le chantier royal de la généralisation de la protection sociale, qui sera déployé jusqu’en 2025.
Avec le basculement des adhérents à l’ancien Régime d’assistance médicale (RAMED) vers l’Assurance maladie obligatoire de base (AMO), le Maroc a franchi un grand pas dans la réalisation de ce chantier, sur lequel le pays avait pris beaucoup de retard.
En effet, le gouvernement a érigé le projet de généralisation de la couverture médicale en une priorité de son programme. Il vise ainsi à améliorer le service de santé, en couvrant les frais de soins, de médicaments et d’hospitalisation de tous les citoyens.
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Un autre challenge a été relevé cette année. Le gouvernement a également mené un chantier titanesque concernant le déploiement de nouveaux mécanismes. On cite notamment le Registre social unifié (RSU) et le Registre national de la population (RNP). Ils sont désormais en voie de généralisation dans toutes les régions du pays et sont censés garantir le ciblage le plus fiable des catégories sociales éligibles aux programmes d’appui social au Maroc.
S’agissant du coût de cette réforme, il s’élève à environ 51 milliards de DH (MMDH), répartis sur la généralisation de la couverture d’Assurance maladie obligatoire (14 MMDH), la généralisation des allocations familiales (19 MMDH), l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de pensions et de retraites (17 MMDH) et la généralisation de l’indemnisation pour perte d’emploi (1 MMDH).
Ainsi, les grandes lignes de la réforme de la protection sociale ont d’ores et déjà commencé à se dessiner. Tel que c’est parti, ce projet donne des lueurs d’espoir, notamment aux catégories les plus vulnérables, en vue de parvenir à une justice sociale.
Lire aussi : Généralisation du RSU : quel impact ?
Des événements brutaux
Cette année a été également riche en événements tragiques au Maroc. Bon nombre de faits divers survenus ont été dramatiques.
À commencer par la mort du petit Rayan en février dernier. Choc et émotion ont accompagné son décès. L’affaire avait d’ailleurs été suivie et relayée par les médias du monde entier.
Tout avait commencé depuis la chute du petit Rayan (5 ans) dans un puits clandestin d’un village situé dans les environs de Chefchaouen. L’opération de sauvetage avait été particulièrement longue et délicate et s’était révélée quasi-impossible.
Lire aussi : Décès de Rayan : les leçons à tirer de ce drame
Après cinq jours, les secouristes étaient parvenus à creuser sur le côté du puits où le jeune garçon était tombé. Malheureusement, il n’avait pas survécu. Le corps sans vie du petit garçon a finalement été extrait par l’équipe d’intervention.
2022 a été aussi marqué par un nouveau drame migratoire, en juin dernier. Mais il était plus grave cette fois-ci, car c’était le plus meurtrier jamais survenu lors des multiples précédentes tentatives de migrants de pénétrer dans les présides occupés de Sebta et de Melilia.
Au moins 27 migrants y ont trouvé la mort. Plusieurs survivants viennent à peine d’être jugés au Maroc pour cette tentative. Six mois après, cette tragédie continue toujours d’alimenter les débats avec des versions divergentes des faits.
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Enfin, en septembre dernier, un drame a relancé le débat autour de l’avortement clandestin. Dans le village de Boumia, dans la province de Midelt, une jeune fille de 14 ans est tragiquement décédée après avoir subi un avortement clandestin, pratiqué au domicile d’un jeune homme qui exploitait sexuellement la victime.
Cette affaire a soulevé un tollé dans le Royaume. Des rassemblements avaient d’ailleurs eu lieu pour réclamer la révision des lois criminalisant l’avortement au Maroc.
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