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Cette année, la hausse des prix au Maroc pèse sur les préparatifs du mois de Ramadan, où la consommation des produits alimentaires atteint des sommets. Une période plutôt douloureuse pour le portefeuille des ménages, qui doivent s’atteler aux fameuses courses des produits de première nécessité.
Mais malgré un budget serré, les Marocains, comme à l’accoutumée, se préparent bel et bien pour accueillir cet évènement et comptent bien le célébrer comme il se doit.
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La tomate et le poulet en baisse
Les regards sont portés les prix des produits à forte consommation, comme chaque année à l’approche du mois de Ramadan. Lait, tomates, œufs, dattes, viandes, poissons ou encore fruits secs arrivent en tête des produits les plus consommés durant ce mois de jeûne.
Si plusieurs mesures ont été prises pour renforcer l’offre et les stocks de produits de base et sécuriser l’approvisionnement des marchés, le pouvoir d’achat reste érodé et le consommateur se trouve loin de subvenir à ses besoins nécessaires.
Quant aux prix, une légère baisse a été constatée ces derniers jours, en particulier pour la tomate dont le kilogramme se vend actuellement à 5 DH au lieu de 10 DH. C’est aussi le cas du poulet, vendu désormais à 18 DH le kilogramme au lieu 20 DH.
En revanche, les tarifs restent élevés pour les autres produits comme les oignons, dont le prix est actuellement de 12 DH. Les pommes de terre varient, quant à elles, entre 8 et 9 DH, au lieu de 6 DH auparavant.
Incontournables dans l’assiette des Marocains pendant Ramadan, les œufs coûtent aussi plus cher. En effet, le secteur avicole a été impacté par la hausse des cours des matières premières et du coût du transport. Conséquence : le prix des œufs n’a pas été épargné, allant jusqu’à 1,40 DH l’unité.
Pour la viande rouge, elle reste toujours sous pression constante. L’offre nationale est réduite et le prix du kilo continue de se vendre à 90 DH, alors que dans les marchés de poisson, la hausse est vertigineuse comme chaque année durant cette période.
Sardine, merlan, crevettes, sole, calamar, dorade et d’autres variétés des produits de mer ont vu leur prix presque doublé. Une hausse qui devrait s’installer durant toute la période du mois sacré, pour le plus grand désespoir des petites bourses.
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Flambée des prix des dattes
C’est l’un des produits les plus consommés durant le ramadan. La date reste très prisée par les Marocains et elle est d’ailleurs indispensable pour la rupture du jeûne.
Pour cette année, l’offre en dattes pour le mois de Ramadan sera suffisante avec environ 200.000 tonnes disponibles. Mais c’est l’offre des variétés importées qui est essentiellement abondante, alors que la production nationale s’avère insuffisante pour satisfaire la demande locale, en grande partie en raison de la sécheresse et son impact sur les oasis marocaines.
Concernant les prix de vente appliqués, une hausse remarquable, notamment des variétés les plus consommées. En exemple, le Jihl, dont le kilogramme est proposé actuellement dans les marchés à 35 DH au lieu de 20 DH auparavant. Même chose pour les dattes Sukkari, dont le prix a presque doublé, atteignant jusqu’à 120 DH le paquet au lieu de 70 DH.
Enfin, pour les variétés nobles tels que le Mejhoul, le prix est resté quasiment stable, soit entre 60 et 100 DH/kg. Pour les autres variétés classiques et les plus populaires, comme Boufegous, Bouzekri, les tarifs sont généralement abordables, oscillant entre 30 et 50 DH/kg.
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