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L’ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors, icône de la gauche française et architecte de l’euro, s’est éteint à l’âge de 98 ans. Il dédia sa vie à la construction européenne. Mais aussi par des réalisations majeures. L’on cite notamment l’introduction de l’euro et la promotion du dialogue social. Sans oublier, que lors de sa présidence de la Commission européenne, il avait encadré en personne, en 1988, le roi Mohammed VI, encore Prince Héritier à l’époque. Il avait prédit alors que le jeune prince «étonnerait le monde» en raison de sa vision «très ouverte à la modernité».
Visionnaire de l’Union européenne
Jacques Delors, né dans une famille modeste à Paris en 1925, a tracé un parcours exceptionnel. Économiste formé à ma Sorbonne, il intègre la Banque de France en 1950 après avoir milité dans le syndicalisme. Puis, en 1979, à l’âge de 54 ans, il est élu député européen. Il a ainsi entamé une carrière politique vouée à l’édification de l’Union européenne.
Président de la Commission européenne
En 1985, Delors retourne ensuite à Bruxelles pour prendre les rênes de la Commission européenne. Un poste qu’il occupera avec distinction pendant une décennie. Son mandat est marqué par des réalisations historiques, particulièrement le lancement de l’Union économique et monétaire, précurseur de l’euro. Il assiste à la naissance du marché unique, au déploiement du programme Erasmus. Il favorise de même le dialogue social au sein de l’Union.
Renoncement à la présidence française
Malgré sa popularité et les sollicitations du Parti socialiste, Jacques Delors décide de ne pas se porter candidat à l’élection présidentielle française de 1995. Son renoncement est motivé par plusieurs considérations. Selon lui, il s’agissait de son âge avancé et de la montée en politique de sa fille, Martine Aubry. Néanmoins, son influence se poursuit, et en 2015, le Conseil européen lui décerne le titre de «citoyen d’honneur de l’Europe», reconnaissant ainsi son rôle exceptionnel dans la construction européenne.
Enfin, la disparition de Jacques Delors laisse un vide dans le paysage politique européen, mais son héritage perdurera à travers les institutions et les politiques qu’il a contribué à façonner. Un homme dont la vision a forgé une partie essentielle de l’identité européenne contemporaine.
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