Fourrières à Casablanca : un système en crise
Fourrière. DR
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La région de Casablanca-Settat fait face à de graves insuffisances dans la gestion de ses fourrières communales. D’après le rapport annuel 2023-2024 de la Cour des comptes, 97% de ces infrastructures ne sont pas légalement constituées en tant que service public, en infraction avec la loi organique n° 113.14 relative aux collectivités territoriales. Cette absence de cadre juridique affecte profondément leur fonctionnement.
L’évaluation de 31 fourrières réparties sur 21 communes met en lumière des lacunes majeures, absence de procédures encadrant le dépôt et le retrait des véhicules, insuffisance des moyens logistiques, et terrains souvent non aménagés. Plus alarmant, 66% des terrains sont détenus par des tiers, limitant les investissements nécessaires.
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Le remorquage est également un point faible, avec une flotte vieillissante et une absence d’encadrement contractuel dans 98% des communes. À cela s’ajoutent des failles dans la gestion des saisies, registres inexistants dans 22% des cas et absence de systèmes informatiques pour suivre les biens saisis.
La Cour des comptes préconise des réformes urgentes, notamment la mise en place d’un cadre légal clair, un système informatique intégré, et l’aménagement des fourrières pour améliorer les conditions de stockage. Elle recommande également la création de guichets uniques, la révision des tarifs, et une assurance obligatoire pour couvrir les risques liés aux saisies.
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