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Les 13 membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par l’Arabie saoudite, et leurs dix partenaires conduits par la Russie, se sont retrouvés ce lundi 5 septembre pour discuter des prix du pétrole, autre ressource majeure au cœur de la guerre en Ukraine. Les pays de l’Opep + ont ainsi décidé de réduire leur production pour soutenir le coût du baril de pétrole face aux craintes de récession.
L’alliance précise dans son communiqué avoir convenu de «revenir aux quotas du mois d’août», soit une baisse de 100.000 barils comparé à septembre, soit seulement 0,1 % de la demande mondiale. Une première depuis plus d’un an et les coupes drastiques opérées en raison de la pandémie liée à la Covid-19.
Pour Caroline Bain, analyste de Capital Economics, citée par l’AFP, «cette baisse symbolique n’est pas une réelle surprise après les murmures de ces dernières semaines». «L’Opep + se méfie de la volatilité prolongée des prix générée par la faiblesse du sentiment macroéconomique, la faiblesse des liquidités et les nouvelles fermetures de la Chine, ainsi que l’incertitude concernant un éventuel accord américano-iranien et les efforts pour créer un plafond des prix du pétrole russe», a déclaré Matthew Holland, analyste géopolitique pour l’institut de recherche Energy Aspects, cité par Reuters.
L’alliance a également convenu que les vingt-trois membres pourraient se rencontrer à tout moment pour ajuster la production avant la prochaine réunion prévue le 5 octobre.
Au fil de ses rendez-vous mensuels, l’Opep+ a résisté aux appels des Occidentaux pour ouvrir plus largement ses vannes afin de contenir l’envolée des cours et une inflation au plus haut depuis des décennies. Les cours de Brent de la mer du Nord comme du WTI américain, ont accusé en août leur troisième recul mensuel consécutif, sur fond de perspectives économiques mondiales toujours plus sombres.
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