Entre compétition et devoir de mémoire, un premier tournoi d’échecs réussi pour les ingénieurs
Photo de famille en présence des gagnants des prix de la première édition du tournoi international d’échecs, des organisateurs et des personnalités. © AIEHTP
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La première édition du tournoi international d’échecs, initié par l’Association des Ingénieurs de l’École Hassania Travaux Publics (AIEHTP), s’est clos ce dimanche 8 janvier, au terme de deux jours de compétition ayant rassemblé près de 120 joueurs de 8 nationalités différentes, parmi eux le Français Jean-Pierre Le Roux, grand maître international, et les Marocains, Ilyass Msellek, Rian Moubarak et El Adnani Mokhliss, maîtres internationaux marocains.
L’événement, présenté en partenariat avec le Ministère de l’Équipement et de l’Eau et l’École Hassania des Travaux Publics (EHTP) portant le nom de feu Abdellatif Faouzi (lauréat de l’EHTP, promotion 1993), a confirmé l’intérêt majeur porté au Maroc à l’univers de ce sport. La cérémonie de clôture a connu la présence de plusieurs personnalités des secteurs public et privé dont l’ancien ministre et ex-directeur de l’ISCAE, Driss Alaoui M’Daghri.
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Dans son allocution, Driss El Alaoui M’daghri a félicité la tenue d’une manifestation sportive pareille émettant le vœu de voir la pratique des échecs bénéficier de plus d’attention. «Ce tournoi est une excellente initiative qui vient rappeler combien il peut être pertinent d’introduire l’enseignement des échecs dans les cursus scolaires de nos étudiants».
Driss El Alaoui M’daghri, universitaire et homme politique marocain, délivre son discours lors de la cérémonie de remise des prix de la première édition du tournoi international d’échecs, le dimanche 8 janvier 2023. © AIEHTP
«Comme nous le voyons avec le football, une dynamique peut être impulsée dans les échecs afin de voir éclore dans un futur proche de véritables talents marocains», a poursuivi Driss Alaoui M’Daghri, qui a notamment occupé la fonction de ministre de la Jeunesse et des Sports au milieu des années 1990.
Abdelmajid Mounib, directeur du tournoi et lauréat de l’EHTP, s’est réjoui de la réussite de cette première édition d’envergure internationale. Maroc, Espagne, de France, Russie, Biélorussie, Ukraine, Irak et les Îles Comores étaient représentés lors de cette compétition, homologuée par la Fédération internationale des échecs (FIDE).
Au terme de 9 rounds, diffusés en ligne en temps réel sur les principales plateformes dédiées aux échecs, c’est le Marocain Yassine Sentissi qui remporte le premier prix, devançant le Français Jean-Pierre Leroux (3?).
«Je suis très heureux. La compétition était d’un très bon niveau avec des joueurs reconnus. Je suis impatient de revenir pour la prochaine édition», s’est réjoui le Casablancais de 24 ans.
Au total, une vingtaine de prix ont été remis à un large spectre de joueurs : femmes et hommes, ingénieurs et non ingénieurs, jeunes ou vétérans. Et les résultats de ce premier tournoi témoignent de l’intensité de la compétition, note Abdelmajid Mounib.
«Cet événement a été l’occasion de réunir beaucoup de nos membres et de partager ensemble un temps fort autour d’un sport qui porte les mêmes valeurs que le métier d’ingénieur : le leadership, la maîtrise de soi, la capacité à se projeter et le sens de la performance», a ajouté Khaoula Mkireb, porte-parole de l’AIEHTP.
Le directeur de l’école, Najib El Karkouri, a rappelé que ce tournoi était organisé dans le cadre des activités commémoratives du cinquantenaire de la création de l’EHTP qui a formé, depuis sa création «des milliers d’ingénieurs qui ont contribué et contribuent aujourd’hui encore au développement du royaume».
«Cette vocation citoyenne trouve son prolongement dans ce tournoi ouvert qui a promu le partage et l’échange», a en outre souligné le responsable.
Le directeur du tournoi a de plus noté que les organisateurs vont commencer dès maintenant à préparer la suite du tournoi qui devrait, pour ses prochaines éditions, porter le nom du défunt lauréat Faouzi Abdellatif.
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