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Droits des enfants : Bouayach plaide pour des amendements urgents

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Le gouvernement doit apporter des amendements urgents à même de garantir l’effectivité des droits des enfants à la protection contre toute forme de violence, en particulier la violence sexuelle. Tel est l’appel lancé par la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, lors d’une réunion interactive organisée, mardi 11 avril à Rabat, par le Conseil avec des ONG et des chercheurs sur la violence sexuelle à l’égard des enfants.

Sur le plan normatif, a-t-elle poursuivi, la conjoncture actuelle exige également de hâter le parachèvement du processus de ratification de la Convention de Lanzarote du Conseil de l’Europe. Relative à la violence sexuelle à l’égard des enfants, cette convention est considérée comme un cadre normatif pour l’adaptation de la violence sexuelle. À cela s’ajoutent la consolidation de la protection juridique, la prévention de la violence et le renforcement de la coopération internationale en matière de lutte contre les agressions sexuelles contre les enfants à caractère transnational.

En outre, la responsable a réclamé l’accélération du parachèvement du processus de ratification du 3e protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant. Ce protocole donne aux enfants la possibilité de présenter leurs plaintes au Comité de l’ONU après l’épuisement des recours nationaux.

Par ailleurs, Bouayach a renouvelé la proposition de réformer le modèle qui régit la politique punitive. Elle a appelé à «procéder à une reclassification du viol et de l’agression, conformément aux normes internationales, pour les considérer comme des violences sexuelles, c’est-à-dire des crimes visant à attenter et à nuire à l’intégrité physique de la victime».«Ces deux actes doivent ainsi être punis sévèrement quelles que soient les circonstances, et non simplement considérés comme une violation du système familial comme c’est le cas aujourd’hui», a-t-elle insisté.

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