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La crise persiste. Depuis près de trois mois, les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie boycottent cours, stages, et examens en signe de protestation. Récemment, ils ont annoncé de nouvelles manifestations à travers le pays. Objectif : mettre la pression sur les gouvernement pour obtenir une réponse à leurs revendications non satisfaites.
Les revendications incluent principalement la révision de la réforme du régime des études et l’amélioration des conditions d’apprentissage. Les futurs professionnels de santé expriment leur inquiétude face aux tentatives d’intimidation et aux pressions exercées sur eux. Ils appellent à une reprise urgente du dialogue.
La Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie signale avoir tenté toutes les voies de communication possibles pour un dialogue constructif, sans succès. En soutien, la Fédération nationale de la santé, affiliée à l’Union marocaine du travail (UMT), s’est prononcée en faveur des étudiants, critiquant l’attitude inflexible du gouvernement et alertant sur le risque d’une année académique perdue.
L’organisation syndicale souligne également l’attitude des départements de tutelle qui, en ignorant les demandes des étudiants, risquent de précipiter le pays dans une nouvelle crise sociale.
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