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Le secteur de l’enseignement au Maroc s’apprête à entrer dans une nouvelle phase de tension suite à l’annonce d’un mouvement de protestation, initié suite à la sourde oreille du ministère de l’Éducation nationale à l’encontre de certains dossiers et revendications.
En effet, la Coordination nationale du secteur de l’enseignement, la Coordination unifiée du corps enseignant et des cadres de soutien, la Coordination du secondaire qualifiant et la Fédération nationale de l’enseignement ont programmé une grève nationale pour le lundi 22 avril. Un sit-in est d’ailleurs prévu à 14H devant le Parlement, suivi d’une marche en direction du ministère de l’Éducation nationale.
La mobilisation, qui a débuté mardi dernier, comprend des sit-in et des manifestations d’enseignants à travers le pays. L’objectif est d’exprimer leur mécontentement et de réclamer une résolution définitive pour les enseignants suspendus ainsi que la mise en œuvre intégrale des accords préalablement signés avec le ministère de l’Éducation nationale.
Le choix de cette date est stratégique. Juste avant la Fête du Travail, célébrée le 1er mai, les syndicats entendent maximiser l’impact de leur mouvement pour sensibiliser le grand public et les décideurs politiques aux problèmes persistants du secteur.
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