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Corruption : trois nouveaux parlementaires sommés de rester sur le territoire national

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La liste des législateurs sous le coup de la justice pour des affaires de corruption et de détournement de fonds publics s’allonge, comprenant 20 membres appartenant à divers groupes parlementaires, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition. Ainsi, les dossiers de trois nouveaux parlementaires ont été transmis à la justice.

Certains d’entre eux ont également vu leurs biens saisis et ont été sommés de ne pas quitter le pays jusqu’à ce que la justice se prononce sur les accusations portées contre eux, que ce soit par l’inspection générale du ministère de l’Intérieur ou par la Cour des comptes.

Lire aussi : Affaire Karimine et El Badraoui : les dessous d’un scandale de corruption

Réactions et rebondissements

La réaction ne s’est pas fait attendre. Deux parlementaires, membres du RNI et du PAM, ont protesté contre les poursuites engagées à leur encontre, les qualifiant de calomnieuses et orchestrées par leurs adversaires politiques. Ils accusent ces derniers, en coordination avec des associations, de mener une campagne de dénigrement dans le but de les évincer de leurs fonctions au sein des collectivités locales et de la Chambre des représentants.

La coordinatrice nationale du PAM, Fatima Ezzahra El Mansouri, a affirmé lors d’une conférence de presse à l’issue du congrès de son parti à Bouznika que le chef du groupe parlementaire du PAM, poursuivi en justice, continue d’exercer ses fonctions normalement et bénéficie du respect de tous. Elle a précisé que les accusations portées contre lui émanent d’une plainte déposée par une association de la société civile, et non pas d’un rapport des organes d’audit gouvernementaux. Le chef du groupe parlementaire du PAM est actuellement poursuivi par le tribunal de première instance de Marrakech pour des affaires liées à des marchés publics.

En attendant que les tribunaux se prononcent sur les nouveaux cas, la Cour constitutionnelle s’apprête à travailler en étroite collaboration avec la Chambre des représentants pour examiner la déchéance de mandat de trois parlementaires.

Par ailleurs, un autre membre de la Chambre des conseillers a été destitué de son mandat en raison de son inéligibilité, tandis que la Cour des comptes examine le dossier d’un autre parlementaire appartenant à l’opposition.

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