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Accidents de la route : une mortalité en baisse

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Le bilan provisoire 2022 de la sécurité routière s’avère encourageant. Les principaux indicateurs (accidents graves, blessés, tués) sont en baisse, selon les données livrées par le directeur de l’Agence nationale de sécurité routière (NARSA), Benacer Boulaajoul. Détails.

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Alors que le Maroc s’apprête à célébrer la journée nationale de la sécurité routière (le 18 février), une rencontre a été organisée par la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants, portant sur le thème « la sécurité routière et les services de la NARSA ».

En présence du ministre des Transports et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, le directeur de l’Agence nationale de sécurité routière, Benacer Boulaajoul, a dressé un premier bilan de l’année écoulée. Les chiffres sont plutôt encourageants.

Lire aussi : NARSA : le programme d’action pour 2023 dévoilé

La mortalité a diminué de 6,84%

Un total de 3.201 morts sur les routes du Maroc en 2022. Un chiffre qui reste important et dramatique quand on pense aux pertes de vies humaines, mais aussi aux familles endeuillées. Pourtant, il est en baisse de 6,84%, d’après les données livrées par le directeur de la NARSA, Benacer Boulaajoul, citant des statistiques provisoires. 

Le bilan 2022 de la sécurité routière évoque aussi une baisse du nombre total des accidents corporels, qui s’est élevé à 113.740, inférieur de 1,53% à celui de 2021, avec une diminution du nombre des blessures graves et légères, respectivement de 5,22% et 1,07%. Une baisse importante du nombre des accidents graves est également constatée.

Quant au ratio des décès pour 100.000 véhicules, il est passé de 529 en 1971 à 75 en 2022, alors que le coût des accidents de la route s’est élevé, en 2019, à environ 1,69% du PIB, soit 19,5 milliards de DH (MMDH).

À cette occasion, Benacer Boulaajoul a souligné que la gestion institutionnelle de la sécurité routière a commencé au Maroc depuis 1977. Selon lui, le Royaume a été l’un des rares pays à avoir mis en place un Comité national de prévention des accidents de la circulation, avec l’adoption d’une première stratégie nationale en la matière en 2005, couvrant la décennie 2004-2013 et qui a permis de maitriser la sinistralité routière en changeant la tendance haussière des accidents de la circulation qui marquait la période d’avant.

L’évaluation de cette première stratégie a permis ensuite d’élaborer un nouveau programme d’action de la NARSA pour la période 2022-2026, qui se fixe comme priorités la réduction des accidents de la circulation et la sauvegarde des vies.

Lire aussi : Hécatombe routière : la série noire se poursuit

Réduire de 50% le taux de mortalité en 2026

Cette dernière stratégie s’est fixée un objectif ambitieux : réduire de 50% le taux de mortalité en 2026, soit moins de 1.900 morts, en ciblant notamment les piétons, les cyclomoteurs (deux ou trois roues), les accidents impliquant un seul véhicule, les enfants de moins de 14 ans et les professionnels du transport.

Pour atteindre cet objectif national, des programmes ont été mis en place, impliquant l’ensemble des acteurs concernés en plus des partenaires qui œuvrent en faveur de la sécurité routière.

Parmi les nombreuses actions, on note la bonne gestion, la sécurisation des routes, la formation, la sensibilisation, la surveillance et la sanction ainsi que l’assurance des véhicules et l’assistance aux victimes d’accidents de la route.

Dans sa prise de parole, le ministre des Transports et de la Logistique a salué les efforts fournis par la NARSA, créée il y a juste trois ans. La mise en place de cette Agence a permis, d’après lui, de mettre en œuvre une politique nationale pour atteindre un système de transport sûr. Toutefois, il a mis l’accent sur la nécessité d’établir un bilan d’étape de la stratégie afin d’identifier les difficultés rencontrées, en associant tous les intervenants.

Enfin, Mohamed Abdeljalil n’a pas manqué de rappeler que la sécurité routière revêt une grande importance dans le programme du gouvernement, tout en appelant à renforcer les rôles des comités régionaux en termes de contrôle routier, de financer les travaux d’aménagement des points noirs afin d’améliorer les indicateurs de la sécurité routière.

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