Loi de finances rectificative : première partie adoptée, l’opposition reste sur sa faim

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L’adoption duProjet de loi de finances rectificative (PLFR) va bon train. Ce samedi, la Commission des finances et du développement économique a approuvé la première partie de ce texte de loi. Ce dernier a été voté à 22 voix pour et 10 contre. Par ailleurs, deux séances plénières sont au programme ce lundi au Parlement. La première séance sera dédiée à la présentation du rapport de la Commission des finances et du développement économique sur l’examen du projet ainsi qu’aux interventions des groupes et du groupement parlementaires au sujet de la première partie de ce projet.
La deuxième séance, quant à elle, sera marquée par la réponse du ministre de l’Économie, des Finances et de la réforme de l’Administration ainsi qu’au vote de la première partie du PLFR, rapporte la même source. Le journal Aujourd’hui le Maroc qualifie ce lundi cette adoption «d’Express», puisqu’à moins d’une semaine (présentation mercredi dernier), le PLFR est déjà quasiment validé. Le quotidien précise que «le plus gros du travail a déjà été fait puisque la première partie de cette loi de finances est réputée être la plus difficile».
Les reproches de l’opposition
L’opposition, précisément les partis de l’Istiqlal et le PPS, ont listé une série de mesures qui doivent intégrer le corps final du Projet de loi de finances. Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, estime que «le projet d’amendement de la Loi de Finances, malgré l’intégration d’un certain nombre de suggestions faites par son parti n’est pas au niveau du moment historique que traverse le pays, et ne propose que des demi-solutions».
Baraka précise que le projet «est ancré la logique de la reprise des activités économiques au lieu de réaliser les conditions d’une relance économique réelle et socialement responsable». Il estime que le projet n’a pas déterminé les priorités, notamment en ce qui concerne la promotion de l’éducation et de la santé et l’achèvement de la sécurité énergétique, la sécurité alimentaire et la sécurité de l’eau.
De son côté, le PPS a exprimé «son refus de la décision gouvernementale de ne pas programmer la création de nouveaux postes budgétaires au titre de l’année 2021». Le parti indique que cette décision est porteuse de signaux négatifs qui vont à l’encontre de ce qu’il préconise pour combattre les manifestations de précarité et de pauvreté. Pour les parlementaires du PPS, il faut accorder la priorité à la question sociale dans ses différentes dimensions, préserver l’emploi et réaliser un décollage économique conforté par une véritable justice sociale, rapporte le journal Les Inspirations Éco ce lundi.
Une baisse importante des recettes fiscales
Il est indéniable que la pandémie aura un impact important sur les caisses de l’État. Le journal Le Matin souligne, dans son édition du lundi 13 juillet 2020, que le montant reprogrammé par le Projet de loi de finances rectificative sera inférieur de 43,37 milliards de dirhams par rapport au montant fixé initialement pour cette année (233,36 milliards de dirhams).
Le gouvernement ne table donc plus que sur 189,99 milliards, soit une baisse de 18,59% comparé à la LF 2020. La même source souligne que le montant de l’IS enregistrera une baisse de 10,18 milliards DH (-19,02%), tandis que l’IR baissera de 6,15 milliards de DH (-13,29%). Les droits de douane chuteront 2,5 milliards, tandis que les droits d’enregistrement connaîtront une chute de 29%.
Comme annoncé dans une note d’information du ministère de l’Économie et des Finances la semaine dernière, le Projet de loi de finances rectificative s’appuie sur trois piliers fondamentaux : l’accompagnement de la relance progressive de l’économie, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.
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