Meurtres d’Imlil : le parquet appel à l’exécution du 4e accusé

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Au cours de cette audience consacrée au réquisitoire du parquet et aux plaidoiries de la défense de la partie civile, des accusés et de l’État, les avocatsont demandé au tribunal d’annuler la peine initiale, prononcée le 18juillet 2019, dans l’attente de tests visant à confirmer la santé mentale des accusés. Ils ont avancé l’argument selon lequel les accusés sont « anormaux et schizophrènes », car « ces actes odieux ne peuvent pas être commis par des personnes normales ». Par ailleurs, les représentants du procureur ont appelé le tribunal à confirmer la peine de mort. Ils ont également demandé à ce que le quatrième accusé, initialement condamné à la réclusion à perpétuité, subisse la peine capitale.
En juillet 2019, le tribunal de première instance de Salé a condamné 24 personnes impliquées dans cette affaire à des peines allant de cinq ans d’emprisonnement à la peine capitale. Les trois principaux auteurs sont passibles de la peine de mort, tandis que le quatrième risquela réclusion à perpétuité. Les charges portées contre eux comprenaient la création d’une organisation criminelle, la préparation d’actes terroristes, le meurtre avec préméditation, la possession d’armes à feu, la tentative de fabrication d’explosifs illégaux et les menaces à la sécurité nationale.
L’affaire a débuté en décembre 2018, lorsque la police marocaine a retrouvé les corps de deux femmes scandinaves, Louisa Vesterager Jespersen et Maren Ueland, à Imlil, près du mont Toubkal. Les deux victimes avaient été torturées puis décapitées. Bien que les 24 suspects soient impliqués dans cette affaire, seulement quatre d’entre eux ont été poursuivis pourles chefs d’inculpation les plus graves, pour leur implication directe dans l’exécution des meurtres.
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