Mohamed Aouzal : de la gloire sportive à la tourmente judiciaire
Mohamed Aouzal. DR
A
A
A
A
L’ancien président du Raja, Mohamed Aouzal, a été présenté, ce mardi, devant le procureur du Roi au tribunal de première instance de Casablanca. Poursuivi pour abus de confiance et émission de chèques sans provisions, il a été placé en détention provisoire. Son fils, Khalid Aouzal, fait également l’objet d’un mandat d’arrêt.
Les difficultés judiciaires de la famille Aouzal s’enracinent dans la faillite de leur entreprise, l’Africaine de conseil et courtage en assurance (ACECA). Mise en liquidation judiciaire en mai 2023, la société avait perdu son agrément quelques mois plus tôt suite à une décision de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS).
Lire aussi : Les peines alternatives, désormais effectives
Parmi les accusations portées contre ACECA figurent des titres impayés et des dettes importantes, dont une créance de 35 millions de dirhams réclamée par une grande banque. Au total, les passifs de l’entreprise, en sauvegarde depuis 2021, dépassent 236 millions de dirhams.
Outre ses démêlés économiques, Mohamed Aouzal est une figure marquante du sport marocain. Président du Raja en 1989, il a mené le club à la victoire en Coupe des clubs champions africains. Il a également présidé le Groupement national de football, la Fédération royale marocaine d’athlétisme et occupé un poste de vice-président à la Fédération royale marocaine de football (FRMF).
Société - Entre financements européens et domination des ONG internationales, la gouvernance migratoire au Maroc révèle un partenariat déséquilibré. Une enquête montre comment les acteurs locaux restent marginalisés malgré leur rôle décisif sur le terrain.
Ilyasse Rhamir - 21 novembre 2025Société - Découvrez la nouvelle plateforme pour le suivi des décès maternels, lancée par le ministère de la Santé à Rabat.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Politique - Le Procureur général du Roi présente des changements clés pour les parquets du Royaume. Découvrez les implications essentielles.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025