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France-Algérie : Emmanuel Macron reconnait que la mort de Boumendjel n’était pas un suicide

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Ce mardi 2 mars, le président français Emmanuel Macron a reconnu que les autorités françaises ont «torturé et assassiné» le militant algérien Ali Boumendjel pendant la guerre d’indépendance de son pays,requalifiant officiellement une mort qui a été présentée comme unsuicide. C’est au nom de la France que Macron a fait cette déclaration lors d’une réunion avec les petits-enfants de Boumendjel. La décision du président français de communiquer sur ce crime intervient après qu’il a suscité l’indignation publique en janvier dernier en refusant de présenter des excuses officielles pour les abus commis par les autorités de la République pendant l’occupation de l’Algérie. En revanche, il avait accepté de former une «commission vérité», comme le recommande un rapport commandé par le gouvernement pour mettre en lumière le passé colonial de la France.

Notons que l’hexagoneabrite des millions de personnes ayant des origines algériennes, dontdes descendants d’anciens colons français, ou ayant des liensavec la terrible guerre d’indépendance de l’Algérie, qui a duré huit ans. Cetteguerre a été marquée par la torture, les disparitions et les décès en prisons de militants algériens, mais les présidents français ont évité un conflit associé à l’humiliation et à la brutalité nationale. Boumendjel, nationaliste et avocat, a été arrêté pendant la bataille d’Alger par l’armée française, «placé en isolement, torturé, puis tué le 23 mars 1957», a souligné le Palais de l’Élysée dans un communiqué. «Ali Boumendjel ne s’est pas suicidé. Il a été torturé puis tué», a indiqué Macron aux petits-enfants de Boumendjel, selon la même source.

D’après l’AFP, ce n’est pas la première fois que la cause réelle du décès du militant algérien a été dévoilée. En 2000, l’ancien chef des services secrets français à Alger, Paul Aussaresses, a avoué avoir ordonné la mort de Boumendjel et d’avoir fait passer son meurtre pour un suicide.

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