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Six mois, c’est le temps qui nous sépare de la date des prochaines élections de 2021. Cette année seraparticulière puisqu’elle verrala tenue de plusieurs scrutins. En effet, les élections législatives anticipées de2011 ontproduit un croisementdecalendrier entre les élections législatives et locales. Du coup, les deux élections seront organisées la même année.
Parmi les nouveautés de ces élections de juin 2021, le jour d’organisation. Ces dernières seront tenues pour la première fois un mercredi au lieu de vendredi comme le voulait la coutume. Aussi, la campagne électorale des partis politiques a été réduite à 10 jours au lieu de 12. Il a également été décidé que les étrangers puissent voter aux élections communales sous réserve de réciprocité avec leur pays d’origine.
Ces décisions ont été prises après la tenue de consultations entre le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit et les secrétaires généraux des partis politiques. Cependant, quelques points de désaccord persistent et feront sans doute l’objet de nouvelles consultations.
Le quotient électoral et le vote des Marocains du monde
Parmi les points de divergence, ceux qui concernent le quotient électoral et l’élargissement de la représentation des Marocains du monde.
Pour le premier point cité, plusieurs partis politiques demandent à ce qu’il soit calculé sur la base du nombre d’inscrits, et non celui des votants. Cependant, le Parti de la justice et du développement (PJD) s’y oppose farouchement. Dirigé par Saad Dine El Otmani, le PJD souhaite garder la formule initiale (division du nombre de voix valides sur le nombre de sièges sur une circonscription donnée). Une formule qui lui a plutôt été favorablelors des deux précédentes élections.
Lire aussi:Élections 2021:un budget et des divisions
Le second point qui concerne les Marocains du monde est toujours en stand-by. Même si la réflexion est là, certains freins compliquent levote des Marocains du monde. Il se trouve que le Royaume n’a pour le moment pas encore déclenché de mécanisme pour faire entendre la voix de ses concitoyens à travers le monde.
À ce sujet, le quotidien L’Opinion rapporte qu’une coordination entre des représentants de huit partis politiques marocains (Istiqlal, Mouvement populaire, PJD, Union consitutionnelle, Parti authenticité et modernité, Rassemblement national des indépendants, Union socialiste des forces populaires etParti du progrès et du socialisme)au sein des différents pays d’immigration,se rendront au Maroc du 5 au 12 janvier 2021 afin de rencontrer des acteurs politiques et parlementaires et faire valoir le droit des Marocains résidant à l’étranger (MRE) à la participation aux élections.
Objectif : augmenter le taux de participation
Augmenter le taux de participation aux élections est aussi l’objectif des responsables gouvernementaux lors de ces élections. Afin de hausser ce taux, certains partis avaient proposé que le vote soit valide par la Carte d’identité nationale. Parmi eux, l’USFP qui par la voix de son 1er secrétaire martèle :«Nous avons demandé à ce que le vote soit effectué avec la carte nationale, sachant que toute réforme demeure tributaire de celle de la masse des électeurs».
Il n’en sera rien, du moment pour cette année 2021.Le 31 décembre 2020 a été le dernier délai pour l’inscription auxlistes électorales de l’année 2021. Autrement dit, les citoyens et citoyennes âgées de plus de 18 ans et qui ne se sont pas inscrits aux listes électorales ne pourront pas voter cet été.
Rappelons enfin que le taux de participation auxdernières élections législatives de 2016 était de 43%. Le taux le plus bas de l’histoire des élections au Maroc a été enregistré en 2007 (37%).
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