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C’est une affaire qui a fait l’effet d’un coup de tonnerre au sein des institutions sécuritaires nationales. Wahiba Kharchich, ex-officier de la police en est la principale actrice. Installée à San Francisco aux États-Unis avec son mari et sa fille, cette dernière accuse Aziz Boumehdi, chef de la sûreté préfectorale d’El Jadida d’harcèlement sexuel. Les faits remontent à l’année2014 selon elle.
Ayant rejoint les rangs de la sûreté nationale en 2003, Wahiba, suspendue aujourd’hui de ses fonctions, prétend que Boumehdi a été protégé par son beau-frère qui ne serait autre queAbdellatif Hammouchi, patron de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST). Des accusations graves queles institutions sécuritaires nationales ont décidé de dénoncer.
Ainsi, la DGSN, la DGSTet la Direction générale des études et de la documentation (DGED) ont déposé plainte mercredi devant le parquet près le tribunal de première instance de Rabat. Les trois institutions sécuritaires portent plainte contre «des individus établis à l’étranger pour outrage à des fonctionnaires publics lors de l’exercice de leurs missions et envers les corps constitués, ainsi que pour dénonciation calomnieuse et crimes fictifs et diffusion d’allégations et de faits mensongers et diffamation».
Un profil indiscipliné
Mohamed Dkhissi, directeur central de la police judiciaire avaitsouligné,dans un entretien accordé à la MAP récemment, que l’officier suspendu a fait l’objet de plusieurs remarques d’avertissement lors de son passage à la sûreté nationale. L’intéressée auraitété avertie pour le non-respect de ses collègues. En 2014, elle aurait reçu un avertissement après avoir agressé une collègue en mission, au sein du districtde police d’Azemmour. Elle aurait égalementbénéficié de 300 jours de congé en 2017 en présentant des certificats médicaux eta fait 4 arrêts de travail au cours de l’année 2019.
Mohamed Dkhissi souligneque Wahiba Kharchich a menti à propos d’unnombre important de faits. «Lorsqu’une personne veut évoquer un sujet, elle se doit d’être objective et de dire toute la vérité et non le quart ou la moitié de la vérité ou la vérité qui lui convient, pour ainsi induire l’opinion publique en erreur», a-t-il dit.
Rappelons que le procureur général du Roi avait interdit à Wahiba Kharchiche de quitter le territoire en attendant que l’enquête préliminaire soit terminée. Elle l’aurait quitté de façon clandestine au moment où une enquête approfondie était menée.
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