L’année Covid-19 au Maroc : rappel des faits
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Le Maroc, comme plusieurs pays dans le monde était loin d’imaginer que la pandémie du coronavirus, apparue à Wuhan (Chine) en décembre 2019, allait avoir une telle ampleur. Le virusrapidement signalé en Europe (notamment en Italie, Espagne et France) est apparu au Maroc le 2 mars 2020.
Le ministère de la Santé avait précisé qu’il s’agissait d’un Marocain en provenance d’Italie. Diagnostiqué positif par l’Institut Pasteur-Maroc, il avait été mis à l’isolement dans un hôpital de Casablanca. Quelques jours plus tard (4 mars), un deuxième cas est détecté à l’aéroport Mohammed V, puis un troisième, le 10 mars. Devant la hausse du nombre de contaminations, le gouvernement a décidé d’agir en prenant des mesures radicales.
Les vols internationauxont été suspendus. Le ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur a annoncé la fermeture des crèches, des écoles, des collèges, des lycées et des universités. Pour sa part,le ministère de l’Intérieur a ordonné la fermeture des espaces publics (cafés, restaurants, salles de cinéma et de théâtre, salles de fêtes, clubs et salles de sport, hammams, salles de jeux… etc).
Le 19 mars, le gouvernementdéclare l’état d’urgence sanitaire. Un confinement est imposé aux citoyens le vendredi 20 mars 2020 à 18h jusqu’à nouvel ordre. Les déplacements ne sont autorisés qu’avec une autorisation spéciale délivrée par les autorités. Les mosquées sont fermées.Malgré toutes les pertes au niveau économique que le confinement implique, le gouvernement juge que c’est le seul moyen pour garder le virus sous contrôle.
Dès lors, des campagnes de sensibilisation sont alors diffusées dans les médias pour demander aux citoyens de rester chez eux et respecter les mesures sanitaires.
Aïd Al-Adha, le tournant !
Alors que le nombre de cas de contamination entre mars et mi-juillet ne dépassait pas les 200 cas par jour, ce nombre s’est accru à l’approche de la fête du sacrifice. 510 cas ont été enregistrés le 25 juillet et811 cas le 26 juillet. La sonnette d’alarme retentit. Face à cette hausse, le gouvernement a décidé de réagir, mais d’une façon pour le moins maladroite et étrange. Un communiqué de l’Intérieur est publié la veille de l’Aïd vers 18 heures annoncela fermeture de 8 villes du Royaume àminuit. Une vague depanique déferle sur les citoyens. Des embouteillages monstres et des scènes de chaos ont été observés dans les gares routières et ferroviaires. Bilan ? 200 accidents de la route, 15 morts, 313 blessés dont 19 graves. Mais cette annonce de dernière minute ne changera rien. Le jour de l’Aïd, nouveau record de contaminations avec1046 personnes infectées. Cene sera pas le dernier triste record. Entre septembre et décembre, le bilan quotidien des contaminations a dépassé les 6000 cas sur certains jours.
Une campagne devaccination qui prend du retard
Le 9 novembre 2020, le roi Mohammed VI préside une réunion pourle lancement, dans les prochaines semaines, d’une opération massive de vaccination contre laCovid-19. Le pays est considéré à ce moment comme le premier pays au monde à annoncer une campagne de vaccination nationale. Plus de 7 semaines plus tard, le Maroc attend toujours l’arrivée de premières doses du vaccin en provenance de Chine (laboratoire Sinopharm) et de Grande-Bretagne (laboratoire AstraZeneca). Parallèlement, plusieurs pays ontpu démarrerleurs campagnesde vaccination. Parmi eux, le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, les Émirats arabes unis, l’Allemagne, les États-Unis ou encore Israël.
Lire aussi :Covid-19: tout est prêt, place aux vaccins !
Le Maroc devrait toutefois rapidement être fixé. La Chine a annoncé ce jeudi avoir approuvé « sous conditions »la mise sur le marché d’un premier vaccin anti-Covid produit par Sinopharm. Mercredi, le Royaume-Uni a égalementdonné son feu vert pour l’utilisation du vaccin d’AstraZenecaà grande échelle. Une bonne nouvelle donc pour le Maroc qui prendrait contact actuellement avec ses fournisseurs pour se mettre d’accord sur les délais de livraison.
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